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TOUT, ni enviable, ni jalousable

25 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Le monde est une entité
Où la souffrance, multiple, variée, y est généralisée
Voilà, bien, là, le véritable envahisseur
Et pas d'épanouissement
Dans la souffrance
Sexuelle, physique, spirituelle, intellectuelle
Cérébrale, affective, mentale, matérielle
Et pas de solidarité
Dans la souffrance
Et pas d'égalité
Dans la souffrance
Et pas de joie dans la souffrance
Et pas de liberté
Dans la souffrance
Et pas de partage
Dans la souffrance
Et pas de fraternité
Dans la souffrance
Et pas d'écologie
Dans la souffrance
Ou le partage de la souffrance
La souffrance en partage
Et c'est comme au loto
Toujours à y gagner un lot
Mais là, tout le monde gagne
De la souffrance et ses pagnes
Même dans nos rêves
Nous invitons nos imaginaires
Nous réinventons nos réels
La famille disparue
Les amitiés et amours qui ne sont plus
Comme une recréation de la sève
Quand le monde entier est une dépression
En variant les expressions
En variant les émotions
En variant les impressions
Comme un puits sans fond
La vie, en cellule, en arrestation !
Et néanmoins
Néant moins
Pas néant plus
Néant plus
Nous nous envions
Nous nous jalousons
Alors que toutes et tous, nous en chions
Toujours quelque chose qui ne va pas
Riches ou pauvres, n'est-ce pas ?
Personne
N'est pourtant, jalousable, vraiment
Personne
N'est pourtant, enviable, vraiment
Car, nous avons ou aurons, certes, ceci
Mais pas cela
Car, nous aurons ou avons, certes, cela
Mais pas ceci
Toujours
Il y aura, forcément, quelque chose
Qui cloche
Il y aura, forcément, quelque chose
De moche et de boche
Cela ne peut-être autrement
Dans la fragmentation du monde au tout violent
Dans l'organisation au tout dominant
Nous avons cela, nous avons ceci
Nous n'avons pas cela, nous n'avons pas ceci !
Toujours
De l'inévitable mécontentement
De l'inévitable frustration
Pour la santé
Pour la sexualité
Pour les parents
Pour les enfants
Pour le mariage
Pour le divorce
Pour l'union libre
Pour les idéologies
Pour les religions
Là, où, d'une façon l'autre, tout est maltraitance
Plus encore dans les hôpitaux et maisons de retraite
Au travail, au foyer, tout fait la tête
De la désillusion, du désenchantement, de la déception
Il ne peut en aller autrement
De ce monde marchand, violent, maltraitant, gouvernant
Fuir
Dans le non-jugement
Qui est encore, nonobstant, un jugement
Dans un total détachement
Le détachement de l'attachement
Ne rien attendre
Ne rien prétendre
Ne rien défendre
Mais tout refuser
Mais ne rien accepter
De l'idéologique ou du religieux
D'un monde autre, le vrai voeu
Être humain homme
Ni juge, ni policier, ni avocat, ni conseiller, ni militaire
Ni dominant, ni dominé
Ni gouvernant, ni gouverné
Être humain femme
Ni juge, ni policière, ni avocate, ni conseillère, ni militaire
Ni dominante, ni dominée
Ni gouvernante, ni gouvernée
Inventer d'autres valeurs
Ni de droite, ni de droite, à toutes les heures
Imaginer au-delà du malheur et du bonheur !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Tout nous automatisant, tout nous engrammant

16 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

"Et à titre d'exemple, citons le sort réservé à cet agent de propreté, licencié suite à la diffusion d'une photo le montrant en train de faire la sieste, à même la rue, durant sa pause."

Les hommes lents. Résister à la modernité du XVe - XXe siècle. Ed : poche
Laurent Vidal

Pour d'éventuels aliens
Qui de nous, n'y comprendraient rien
Terriennes et terriens
Des sexuopathes
Des névropathes
Des psychopathes
Au tout frustré
Au tout refoulé
Donc, au tout sublimé
Des marqueurs sociaux
Des marqueurs culturels
Selon les temps mentaux
Chaque époque avec sa pelle
Et tout son pêle-mêle
Des classes sociales
Du cocuage
Et pour tous les âges
En ânerie ou en vacherie
Voilà, bien, la véritable chienlit
Chaque individu, groupe, société
Avec ses propres préjugés
Avec ses jugements de valeur
Avec ses lieux communs
De l'excrément au derrière
Dont il est difficile de se défaire
Et de nos comportements
Tout nous y automatisant
Et ce jusqu'à quatre-vingt-quinze pour cent
Tout nous y conditionnant
Et ce à cent pour cent
De nos valises sociales et culturelles
De nos imaginaires et de nos concepts idéels !
Tout, tendant à se niveler
Avec cependant les disparités inhérentes au fragmenté
Dissonance cognitive, pensée séparée, pensée dissociée
De nos sociétés chosifiées
De nos sociétés réifiées
De nos sociétés marchandisées
Tant et tant, de concepts, de désignations, d'idées
Pour un même objet, désigné !
Certes, de la variabilité
De la différence comme la température des degrés
L'éducation et le dressage pour les pauvres
L'éducation et le dressage pour les riches
Ce que l'on peut et doit faire
Ce que l'on ne peut ou ne doit pas faire
Pour obéir pour les pauvres
Pour commander et dominer pour les riches
Il en va aussi pour l'espérance de vie, en durée
Certains et certaines, ont le dos voûté
Ouvriers et ouvrières, subalternes, personnes employées
D'autres, le dos bien droit de fierté
Chirurgiens, dentistes, notables, avocates, et gens de célébrité
Parfois, comme en septembre 1944
Toulouse, des résistants en défilé
Légitimement fiers, le drapeau noir en beauté
Anarchistes guérilléros espagnols, non soumis et révoltés
Le général Charles de Gaulle en fut l'énervé
Lui qui fut obligé d'y assister
Mais sans l'apocope recension
En avant, en arrière, de la falsification
Aux sources de tout progrès, les anars
De tout cela au riche passé oublié
Ils ont été les dépouillés, les dévalisés
Avec prière de ne pas déranger
Aux oubliettes de l'Histoire, il y en a marre
La mentalité des temps
Le temps des mentalités
Tout se récupérant, tout s'adaptant !
Ainsi, de très jadis
Sans que cela passa pour du vice
Des hivernants aux estivants
Femmes, hommes, enfants, s'entend
L'hiver à la mer, il fut donc un temps
Déjà, le Sud-Est, de la France
Déjà, pour les riches bourgeoisies, de la bombance
En arrière, en avant
Selon les bourgeoisies, les modes s'inversant
Et fin avril, la saison était finie
Alors qu'elle débuterait, à peine, aujourd'hui
Avec aussi toute une surinformation
Comme devenant de la désinformation
La confortation rimant avec jumelle mémorisation
Nous gavant et nous abrutissant, de toutes façons
Mais le boycott y est comme mutilant
Que pour les élections, moins évident
Et de la planète Terre
Comme surtout du multivers
Cela est, a été, sera
Tout ce qui peut arriver
Est arrivé, arrive, arrivera
Un jour ou l'autre, ici ou là
Se singeant avec ou sans originalité
Nous récupérons
Nous volons
Nous nous approprions
Les dits ou les idées des autres
Du passé, du présent, parfois, nous les améliorons
Ainsi, nous les honorons
Ainsi, nous les égalons
Comme aussi nous les déformons
Souvent, à tort, nous nous jalousons
De ce fait, bêtement, nous rivalisons
Lois du marché comme un sport de compétition
Et le peu que vraiment nous comprenons
Nous l'outrepassons plus que nous l'affirmons
En manifeste plus qu'en subtil, tout, nous continuons !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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La communication du renoncement

9 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout participe à et de tout
Ainsi, du passé, du présent
De l'éducation douce et sans aucun châtiment
Quintilien, Erasme, Montaigne, Rabelais, Rousseau
Et même sans doute, bien avant
Du très lointain, donc, ou du très présent
De l'éducation libertaire contre l'éducation des bourreaux
De l'Alice Miller
Pour des monstres, ne pas faire
Ainsi
Ce sont des armes françaises
Trafic habituel toujours en aise
Armes servant pour exterminer les yéménites
Via des pays fascistes religieux en rite
Emirats arabes unis, Arabie saoudite
Mais pouvant acheter le silence
De l'Europe complice, intérêts de la décadence
D'un tout en parfaite continuité
Mais avec plus ou moins de subtilité
Malgré souvent le chemin de même finalité
Il suffit de s'en retourner
Aux anciens chefs des jeunesses hitlériennes
Jugés, mais très légèrement condamnés
Et de leurs douteux livres de la mémoire
Presque une gloire, pour bien manger et bien boire
Car ce faux ordre
Est finalement, du monde, le modèle
Du scoutisme capitaliste en sa représentation fidèle
Et par rapport à quoi, l'ordre ?
Et par rapport à qui, l'ordre ?
Du c'est bien ordonné
Du c'est bien trié
Tous et toutes en des rangs serrés
D'un même pas cadencé, d'une même idée
Et cela se voudrait plusieurs
Mais dans la même clameur
Différents pas en fausse diversité
Dans tout cela, faux refus, vraie acceptation
Le capital de la fragmentation en unification !
Voilà pourquoi, du matin au soir
Des brocards diffamatoires
Contre les vrais anars
Pour les enfermer dans des placards
Ignorer leurs histoires
Les mettre KO sur des brancards
Les libertaires
Comme des concubinaires célibataires
Comme des célibataires concubinaires
De toutes et à toutes les politiques réactionnaires
Du seul tort d'être des minoritaires
Minoritaires d'entre les minoritaires
Mais, cependant, l'abstention électorale
Leur donne de l'air, est leur chorale
Et parmi
Les quelques organisations de l'anarchie
Il y a encore, en-deça, les marginaux de l'anarchie
Aucune place dans aucune encyclopédie
N'étant pas des notables
Rétifs de tous les comptables
N'étant les invités d'aucune table
Ne laissant leurs noms nulle part
Car l'anarchie se veut sans faire-part
Comme le genre humain
Femmes, enfants, hommes
Qui des querelles séparatistes ineptes, se fait gomme
Tout se valant et c'est très bien
Il faudrait
En finir avec le salariat
En finir avec le patronat
En finir avec le prolétariat
En finir avec le patriarcat
Car le capital, c'est l'utopie
Car l'anarchie, c'est la vie !
En fait, le capital, abrutit
Advenant comme le film " Idiocracy "
Et tout a été tenté
Dans le dit ou dit
Ou le sera
Et tout a été tenté
Dans l'écrit ou écrit
Ou le sera
Et tout a été tenté
Dans le fait ou fait
Ou le sera
Et tout a été tenté
Dans l'imaginé ou imaginé
Ou le sera
Du théâtre, du cinéma, de la télé, de la comédie
Tous les drames
Toutes les joies
Toutes les peines
Toutes les jouissances
Toutes les souffrances
Toutes les possibilités
Tous les conflits
Toutes les guerres
De et à la vie
Mais le peu ou très peu que nous avons
Ou le beaucoup que nous avons
Et même le pas du tout, que nous avons
Zéro plus zéro comme du zéro
L'on y patauge comme des idiotes et des idiots
La crainte de le perdre
Pire qu'avant de le perdre
Alors que pire est toujours à perdre
Nonobstant
Que nos chaînes rouillées ou dorées, à perdre, nous avons
Certes, des millions et millions de gens qui s'y gratifient
Et qui ne veulent, ainsi, que rien ne change
Après moi le déluge
Le capital en a fait sa luge
Certes, des millions et millions de gens qui s'y conchient
Sans un moyen d'action, pour agir
Sans un moyen d'action, pour intervenir
Mais qui aussi, le plus souvent
Veulent que rien ne change
Après moi le déluge
Le capital en a fait sa luge
Millions et milliards qui bloquent tout
Millions et milliards qui font le monde fou
Les renoncements de la communication
La communication des renoncements !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Le présent et le futur du passé

4 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

16 février 1943
Loi de Vichy, STO, au boulot
Et en Allemagne, l'on se magne
Hormis le maquis en castagne
Nés entre 1920 et 1922, pas de pot
650.000 travailleurs, du mal dans sa peau
Mais de toutes façons
Le travail est toujours obligatoire
Comme du manger et du boire
Sinon
Pas de logement
Aucune femme, aucun enfant
Du moins, le plus souvent
Du STO permanent
Service du travail obligatoire en mutant
Comme du corps humain, se renouvelant
La peau
En dix à trente jours
Le squelette, lui, en dix ans
Les alvéoles des poumons en huit jours
Les globules rouges en quatre mois
La graisse en huit ans
Le foie en deux ans et six mois
Cristallin, pas de renouvellement
Quand aux diverses bourgeoisies
Le relais est permanent
Elles sont les propriétaires du vivant
Car elles sont propriétaires de la culture
Car elles sont dépositaires des sciences de la vie !
Et le plus souvent, ainsi
Au tout récupéré
Toujours un coup d'avance
Quand on a le temps d'y réfléchir, l'évidence
Quand  tout est devancé
Quand tout est confisqué
Quand tout est détourné et utilisé
La propriété des moyens, la production, l'information
Faisant et défaisant les révolutions
En prenant la tête
En assurant, de ce fait, les défaites
Ou sinon, du canon, de l'élimination
Toujours un coup en prévision
Comme
Global Seed Vault
Svalbard en Norvège
Le stockage des graines du monde entier
Quoi qu'il puisse arriver, pouvoir repartir de plus belle
Autre ouvroir d'exploitation potentielle
Chaque bourgeoisie du capital, spécialisée
Dans un domaine à domestiquer
Ouvroir de régénération potentielle
Qui lui donne de nouvelles ailes
Bien pire encore que du CO2 émis
Et pour son produit
Du un kilowattheure de courant électrique
10589 pour le charbon
6 pour le nucléaire
Toutes les classes sociales
Toutes les religions et les idéologies
Devraient être abolies
Toutes les castes sociales, d'autres, aussi
Les vies sont en bocal avec les bourgeoisies !
Résultat, au tout gâché, au tout sali
D'autres l'ont dit
D'autres le diront
Mais
Je le redis
Je le dis
Et ce qui a été écrit
Et ce qui est écrit
Est le quelque part d'une vie
A été le quelque part d'une vie
Femme, homme, enfant, et tutti quanti
Feu ( 1821 - 1880 ) Gustave Flaubert, l'avait compris
Tout, pensé, imaginé, dit, inventé, créé, théorisé, écrit
Ou l'a déjà été, le sera, l'est, fractalisme de vie
Tu, il, elle, nous, je, vous, nous
Alors ?
Lu, pensé, écrit, dit, fait, théorisé
Alors ?
Nous ne faisons que nous dire
Alors ?
Nous ne faisons que nous lire
Alors ?
Nous ne faisons que nous écrire
Nous ne faisons que nous faire
Nous ne faisons que nous penser et nous inventer
De nous voir, de nous faire avoir
Avec quelques modifications et quelques bifurcations
Avec quelques améliorations ou quelques régressions
De la variation qui se fait continuation
De nos vies bourreaux et bourrelles
Et qui là,  ne sont jamais en querelle
Arrêtons de nous lire
Lire pour lire
De nous faire, de nous médire
Faire pour faire
Médire pour médire
De nous flatter, de nous comparer
Flatter pour flatter
Comparer pour comparer
Les bourgeoisies
Sont plus dans les têtes
Que dans les poches, en voilà des recettes
Dit, lu, pensé, écrit, fait, imaginé, construit, théorisé
Et il y a longtemps
Que tout est perdu
Que tout est fichu
Car en réalité
Cela sera difficile à rattraper
Car donc, en réalité
Tout est le produit du passé
Un présent du passé
Un futur du passé
Un passé du passé !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du présent permanent

1 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout est à la fois
Très lointain et très récent
Dans un présent permanent
Ni passé, ni futur, du présent
Comme de et pour tout, l'effacement
Sous d'autres formes, tout se conservant
D'un présent l'autre
Pourtant, toujours ou jamais, des nôtres
1884
La femme devient légalement, de son corps
Propriétaire, de la théorie sans fin
Dans les faits, du toujours vain
Du mari, longtemps, la femme souvent l'objet
Une propriété, du meuble, en étant l'effet
D'un temps l'autre
D'une perception l'autre
D'une culture l'autre
D'un apprentissage engrammé, l'autre
La réalité
Et en quel domaine ?
Pour qui ou pour quoi
La réalité physique et scientifique
La réalité philosophique
La réalité historique
La réalité politique
Sociologique, poétique, économique, numérique
La réalité de ce que l'on veut
Pour maintenir son bon équilibre mental, physiologique et physique
Rejetant toute réalité
Qui pourrait nous déséquilibrer et nous déstabiliser
Laquelle voulons-nous ?
Laquelle pouvons-nous ?
De qui ? De quoi ?
Selon qui ? Selon quoi ?
De l'esclave ou du roi
De, il, elle, moi, toi, la réalité, c'est quoi ?
Ce que l'on peut mesurer, prouver, reproduire
Quoi ? quoi !
La réalité, ce dernier niveau d'organisation, c'est quoi ?
La réalité
De ce que nous appelons, la réalité
N'est pas par tous et toutes, ressentie pareille
Démons et merveilles
Par et pour l'ouvrier
Par et pour les cadres et les notables
Par et pour le patron
Par et pour les victimes d'humiliations
Par et pour le cuisinier
Par et pour l'employé
Par et pour le savant
Par et pour l'ignorant
Dans des réalités sociales souvent différentes
Pour des lois physiques, qui ne sont pas de la même vente
Riches ou pauvres, selon chaque situation
Et selon chaque profession
La réalité de la sensation
Plus que la sensation de la réalité
Et l'on peut, certes, tout mathématiser
Avec des équations aussi pour tout vérifier
Pour extrapoler ou pour tout invalider
Mais le temps humain
Se retarde du temps numérique
Du déficit et du transféré
Avec des enfants aux mémoires numérisées
De l'attention déficitaire pouvant se crétiniser
De la concentration quand elle est mal élevée
Cuisine moderniste en toxicomanie informatique
D'un clic l'autre, toute une clique
Déjà, Corée du Sud, Chine, USA,
Des centres de désintoxication, en holà !
Lire un être humain, comme un livre, c'est long
Il y faut de la réflexion
Et surtout une vraie compréhension
Y être en attention de concentration
Tout n'y est pas prémâché
Comme au cinéma ou à la télé
La radio sollicitant davantage l'imaginé
De toute une trilogie scotomisée
De toute fondation vivante, de la simplicité
Ectoderme, endoderme, mésoderme
De tout le vivant, c'est le terme
De tous les temps, et tant,voilà qui y sème
L'on y entre, l'on y sort
L'on s'y éveille, l'on y dort
Ni aucune raison, ni aucun tort
Et si l'information n'est ni masse ni énergie
Elle n'est que de l'information, comme un défi
L'énergie se contente d'être de l'énergie
Par-delà le plus ou le moins, se transformant
S'adaptant, se contorsionnant, se relativisant
Se mathématisant, et aussi, s'équationnant
L'énergie n'est qu'énergie
Multiple, variée, finie, infinie
Chaque humain ou non-humain, l'utilisant, la chevauchant
Surtout, l'interprétant et la réalisant
De la physique, du psychique
De la pellicule vivante du biofilm
Azote qui rote, chlorophylle masquée
La roche et des enduits de façade !
Azote de l'air en parade
Cyanobactéries maçonnant du biofilm
Du support bactérien en vrai film
Du sol, des plantes, des microbes, charade
Voilà les vraies mines du roi Salomon
Vers 970 - 931, avant notre ère, c'est selon
Argent, or, cuivre, ne pas devenir bonze
Et aussi, étain plus cuivre, voilà le bronze
De nos jours
L'argent d'achat, court, court, toujours
De poche en poche, il fait sa cour
Avec des milliardaires en euros
Ou en biens marchands, bientôt, déjà, de l'eau
De nos vies
Faisant du beau ou de la pluie
En personnes dressées et obéissantes, seule harmonie
Nous acceptons tout ce ceci
Les femmes tout autant que les hommes, c'est ainsi
Ou alors, femmes du matrilinéaire
Femmes Nabatéennes
Aux oubliettes même de certaines préhistoriennes
Mais dans et sans le vraiment vérifiable
Subjectivité de pensée magique, siège éjectable
Mais dans l'univers-bloc
Mais dans le vivant-bloc
Et de cela, en cela, aucun toc
L'église catholique française, en 1997
Put admettre qu'elle fut collaborationniste
Du temps manifestement nazi
De ce temps, où, de près, de loin, tout collabora
D'un idiome politique, l'autre, de la compromission
Du compromis collaboratif, actif ou participatif, de la démission
Et de tout gouvernement, tout s'y inscrit, même la fiction !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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