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La projection des préjugés

20 Janvier 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

La société
Pour se faire pardonner
Tous les crimes
Tous les massacres
Toutes les injustices
De la guerre permanente suprême miss
Et pour se dédouaner
Et pour décarboner
Elle a donc l'alibi de divers prix
Du ne faîtes pas ce que je dis
Du
Vous pouvez toujours causer
Mais réellement vous ne pouvez rien changer
Car l'on ne peut pas
Amender le capital
L'on ne peut
Que l'éradiquer, que l'abolir
Sinon, il se régénère et ne peut finir
Car face à de fausses attaques
Car face à de fausses critiques
Le capital s'en nourrit, famélique
Ipso facto, tout ce qui n'est pas libertaire
Comme la fameuse Espagne communiste libertaire
Le capital en fait un allié réactionnaire
Ainsi, toute fausse contestation
Est nécessaire au système
Elle l'aime, il l'aime
Il ne peut y avoir même une frileuse démocratie
Sauf l'hypocrisie, dans notre monde si nazi
Avec des syndicats, des organisations, et des partis
Qui alimentent et qui nourrissent la tyrannie !
Le monde entier
Qui sut si bien se nazifier
Avec dans la plupart des têtes, des croix gammées
Il suffit de voir l'état des prisons
En France, la Gestapo des matonnes et des matons
De faux suicides, de vrais assassinats
Et ce au cas par cas
Et pour prendre la relève de toutes les saloperies
Le capitalisme vert, déjà prêt, guili-guili !
Toutes les bourgeoisies
Toutes les hypocrisies
Peuvent avoir des rivalités
Mais sont unifiées pour ne rien changer
En seule urgence climatique
La guerre civile mondiale contre cette clique
Le monde d'ailleurs est une guerre civile
De tout pouvoir étatisé rempli d'imbéciles
La plupart des gens
En sont les soumis
D'accepter tout ce mépris
Droite, droite, droite, droite
La gauche de la droite
L'extrême gauche de la droite
La droite de la droite
L'extrême droite de la droite
Tout est de droite dans nos vies
Car les nazis sont partis, mais le monde est resté nazi
Avec tout un foutage de gueule
Que tout média affine à la meule
Les gens
Ne méritent même plus d'être défendus
Trop mous, reptatifs, de vrais faux culs !
Plus qu'une erreur
L'espèce humaine est une terreur
Partout où elle passa
Le vivant trépassa
Partout où elle passe
Le vivant trépasse
Certes
Des exceptions
Mais si rares, comme une pâmoison
Hier, aujourd'hui, demain
Car rien n'est jamais vain
Ainsi, de ce peuple de l'Arctique
Pour définir la neige, si éclectique
Trois cent mots
Et pour définir la guerre
Aucun mot
Car la vraie paix ne peut imaginer la guerre
Donc, des ressources futures, pas de résilience
De la guerre commerciale
Avec les trois géants du capital
Chine, USA, Russie
Vrais pays prédateurs contre la vie
En rapport, les loups sont bien gentils
Plus que 500 ou 600 loups en France
Plus que 200.000 loups dans le monde
Et si le loup, n'est pas, lui, un loup
Pour le loup
L'être humain, est, lui
Un loup pour l'être humain
Du moins, du préjugé que nous en avons
Ce que aussi, chez tout autre, toute autre, nous percevons
Car ce sont nos préjugés, sur les autres, que nous projetons
Sans compter, nos lieux communs, nos jugements de valeur
Donc
Chez les autres
Nous transférons nos préjugés
Et ce sont eux que nous voyons
Et l'autre est comme un coffre-fort
Qu'il soit vivant ou qu'il soit mort
Ainsi
L'autre, est pour l'autre, un ou une autre
Nous sommes l'autre pour les autres
Un ou une incompréhensible
Un ou une inaccessible
Comme une mission impossible !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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De la chimère connectée

14 Janvier 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

" C'est des tombeaux, on écoute les conneries aux informations. Et à force d'écouter la télé, t'as l'impression que le virus, il va traverser ta télé ! C'est pas les matons qui vont te l'apporter, c'est la télé ! "
 
P; centrale de Lannemezan, le 25 avril 2020
 
" Ils sont l'ordre, nous serons le bordel. "
 
Olivier.( L'envolée, numéro 1, juin 2001 )
 
Maintenant
C'est le nazisme
En nouvelle version
Qui prétend
Lutter contre la nazisme
Maintenant
C'est le fascisme
En nouvelle version
Qui prétend
Lutter contre le fascisme
Maintenant
C'est le libéralisme
En nouvelle version
Qui prétend
Lutter contre le libéralisme
Corps domptés et esprits colonisés
Autant que les empires coloniaux du passé
Qui surent assujettir et exterminer
Avec des dictateurs locaux sur mesure, des stipendiés
Avec la France et autres pays, toute une complicité
Le capitalisme
Déjà et toujours
Tel l'escamoteur maîtrisant tous ses tours
Et à tous les postes décisionnels
Y ont la part belle
De tout trafic
De toute politique
De tout discours logique
Pour bien mener les populations à la trique
Et les tenir surtout au fric
Sachant même faire toc toc
Visage éculé du troc !
Il en va du mica
Comme pour tout, d'ailleurs, c'est bien cela
Toute une industrie de la saloperie
La saloperie de toute industrie
Des mines de mica
En Inde, ou souvent, dehors, l'on fait caca
Femmes payées un euro par jour
Enfants, l'interdiction n'y pèse pas lourd
Car
Le mica est nécessaire
Si on laisse faire
Pour la peinture des carrosseries
Pour les composants électroniques
Pour l'industrie du cosmétique
L'Oréal, Merck, berk
Le français ou l'allemand
L'Oréal
Qui fut si proche de l'extrême droite du capital
Jadis comme du fatal
Tout produisant du dégueulasse
Réduisant toute vie au schlass
Du luxe, du confort
Avec tant de mortes et de morts
Car nous produisons de la pollution
Car nous produisons de la soumission
Car nous consommons du carnage et de l'aberration
Tout acte, tout fait
Ne pouvant, le plus souvent, provenir que d'un méfait
Ne pouvant, le plus souvent, provenir que d'un forfait !
Tout préjugé
Ne générant que de la stupidité
Comme l'extermination des renards
En France, tant et tant de chasseurs, véritables connards
Cent mille renards
Ainsi tués chaque année
Et des campagnols qui vont pulluler
Avec ce qui va avec
La connerie a toujours le même bec
De la monoculture
Qui dévaste tout, pour sûr
Alors
Qu'il faudrait des ateliers coopérants
De nouveaux habitats, il faudrait générer
Du nouveau mentalisme, du nouveau gérant
Avec
Toute une gestion de la biodiversité
Plus aucun intermédiaire artificiel
Quand la solution est dans le naturel
Il faut, en équation
Il faudrait, en disparition
En finir avec la virtualité des contacts
Avec ou sans virus, pour le dire avec tact
Des contacts de virtualité
Comme sur l'internet, pour grandement s'illusionner
Avec des millions et des millions de clics, de la chimère connectée
Et pas un seul vrai ami
Et pas une seule vraie amie
Car elle est ailleurs, la vraie vie !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'envie n'est pas le désir

5 Janvier 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Ce sont
Les idées
Qui nous séparent
Qui nous divisent
Qui nous tuent
Ce sont
Les opinions
Qui nous séparent
Qui nous divisent
Qui nous tuent
Ce sont
Les convictions
Qui nous séparent
Qui nous divisent
Qui nous tuent
Ce sont
Les religions
Qui nous séparent
Qui nous divisent
Qui nous tuent
Ce sont
Les idéologies
Qui nous séparent
Qui nous divisent
Qui nous tuent !
C'est
La politique
Qui nous sépare
Qui nous divise
Qui nous tue
Il ne faudrait
N'avoir aucune idée
Il ne faudrait
N'avoir aucune opinion
Il ne faudrait
N'avoir aucune conviction
Il ne faudrait
N'avoir aucune religion
Il ne faudrait
N'avoir aucune idéologie
Au-delà de toute hiérarchie
Au-delà même de l'anarchie
L'invention de la nouvelle vie
Par-delà toute panoplie
En fonction de toutes les envies
Infini du partage, partage de l'infini
Rien ou si peu a été fait
Quand seul le malheur a ses relais
La vie
N'est ni à refaire ou à défaire
Car elle reste à faire !
Moi l'en-dehors
Déambulant dans vos faux décors
J'en suis l'excité
J'en suis l'exagéré
Si j'ose dénoncer
Et de tous et de toutes, ainsi, je suis le détesté
La misère de tout pouvoir
Le pouvoir de toute la misère
Du président au clochard
Du ministre sinistre toujours toquard
Avec bientôt, la femme de demain
Recherche de la dominance
Recherche de la vengeance
Au tout crétin
Les mêmes futures erreurs
Les mêmes futures terreurs
Même si
1906, feu ( 1873 - 1968 ) Alice Guy
Du fameux film muet
" Madame a des envies "
Mais si le désir c'est l'imaginaire
L'envie n'est pas l'imaginaire
L'envie d'une femme
L'envie d'un homme
Cela n'est donc pas du désir mais de l'envie
Ce que l'on entend, ce que l'on voit
La vulve que l'on boit
Le pénis que l'on boit
Les seins que l'on boit
Cela n'est pas forcément ce que l'on imagine
Elle devrait le savoir la bourgeoisie libertine
Si rarement socialement mutine
Car le plus souvent réactionnaire
La pensée séparée comme un moi divisé
Le corps libertin, mais hélas, pas le corps libertaire !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Légion d'honneur, légion d'horreur

3 Janvier 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Terres rares
Matériaux rares
Et ce qui ne pollue pas
Et ce qui ne détériore pas
C'est pas de l'humain, c'est de l'araignée
Bestiole qui sait si bien nous caresser
Sans une phobie criminelle de stupidité
49000 espèces d'araignées
Dans le monde, c'est du petit, c'est de l'efflanqué
Majoritaires
Dans le solitaire
Le plus souvent
Voilà bien du naturel, de l'insecticide
Plus sain que n'importe quel acide
Livrons au public
La rendant encore plus cynique
La liste du rare, avec dix-sept accusés
Et à qui on légionnerait d'horreur
Légion d'honneur, légion d'horreur
En nos jours informatisés de terreur
La liste ! la liste !
Scandium, néodyme, yttrium
Lanthane, praséodyme, cérium
Prométhium, samarium, europium
Gadolinium, terbium, dysprosium
Holmium, erbium, thulium
Ytterbium, lutécium
Car comme l'on pense et comme l'on vit
Et comme on utilise toute énergie !
Avec tout un nationalisme des ressources
Les ressources de tout nationalisme
L'or blanc, lithium, Chili, Bolivie
Et pour tout ce qui est rare
Les lobbys ne sont pas avares
C'est ainsi de la pollution verte
La Chine n'y est pas en reste, certes
La grande escroquerie
De toute une fausse écologie
Mais avec de vrais profits
De nouvelles foires, de nouvelles moqueries
Il faut extraire la production
Nourrir la surpopulation
C'est ainsi que nous tournons en rond
C'est ainsi que nous nous effondrons
Nous traitant tous et toutes de connes et de cons
Avec de nouvelles gueules noires
Si loin que l'on ne peut les voir
De nouvelles mines sans espoir
Du tout électrique
Généralisation de la pollution énergétique
Nous consommons la marchandise
Nous nourrissons la marchandise
Car nous sommes la marchandise
Le système capitaliste est facétieux
Qui est, elles, qui est, eux
De tous les bruits, de tous les feux
Tout se mange
Tout nous mange !
Comme des bactéries
Qui dévorent l'acier du Titanic
De quoi faire l'ébahi
500 kg par jour, quel appétit
De Halomonas titanicae, c'est le tic
Et finalement
Et décidément
Passé, présent, futur
Tout suinte la poubelle et l'ordure
Plus cela pue et plus c'est encensé
Les hommes d'Etat
Les femmes d'Etat
Sont bien là pour le prouver
Crapules, terroristes, gangstérisme, mafieuses et mafieux
Réduisant à quia, toute critique, tous les feux
Du monde politique
Du monde colique
Chimoton parallèle d'hydroxyde
L'origine du vivant en rapide
Toujours les mêmes procédés
De la menterie assermentée
Car de tout ce qui est porté
Sur nos corps, de l'exploitation, de la maltraitance, du pollué
Jeans, le plus acheté, et autres vêtements, toute une vérité
Au tout industrialisé, au tout surconsommé
Comme en science ou de l'assimilé
Vrai aujourd'hui, faux demain
Faux demain, vrai aujourd'hui
Et tout cheminant ainsi main dans la main !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du désastre administré

1 Janvier 2021 , Rédigé par Patrice Faubert

Et au fond
L'organisation du monde
Nous confond
Malgré des cris et du hurloir
Que l'on ne veut croire
Ainsi de l'eau
L'or bleu que rien ne vaut
Car, pour simplement vivre, il en faut
Et il faut maintenant payer
Pour pouvoir s'abreuver
Sachant aussi
Qu'il faut beaucoup d'eau, c'est ainsi
Pour tous nos produits
Et se faisant
Du constat alarmant
Un kilogramme de pâtes
C'est comme 1700 litres d'eau
Un kilogramme de fruits
C'est comme 962 litres d'eau
Un kilogramme de lait
C'est comme 1020 litres d'eau
Un kilogramme de soja
C'est comme 900 litres d'eau
Un kilogramme d'oeufs
C'est comme 3265 litres d'eau
Un kilogramme de tournesol
C'est comme 6800 litres d'eau
Un kilogramme de fromage
C'est comme 5000 litres d'eau
Avec encore plus haut, encore plus fort !
Un kilogramme de coton
C'est comme 5263 litres d'eau
Un kilogramme de beurre
C'est comme 5553 litres d'eau
Un kilogramme de porc
C'est comme 5388 litres d'eau
Un kilogramme d'agneau
C'est comme 10400 litres d'eau
Un kilogramme de boeuf
C'est comme 13500 litres d'eau
Un kilogramme de cacao
C'est comme 21000 litres d'eau
Un kilogramme de café torréfié
C'est comme 21000 litres d'eau
Et au niveau mondial
De la sécheresse, du manque d'eau, de l'inondation, du paradoxal
Avec tout un pompage désastreux des eaux souterraines
De l'import et de l'export quoi qu'il advienne
Dans notre présent monde
Où l'eau est la principale féconde
Un pour cent de l'eau est douce
99 pour cent n'est pas de l'eau douce
L'eau utilisée
Surtout, pour l'agriculture, ce à soixante dix pour cent
Pour notre consommation quotidienne, c'est huit pour cent
Pour l'industrie, c'est vingt deux pour cent
Avec donc du bâtiment, de l'habit, du vêtement !
Et revenons à nos moutons, tous nos produits
Que nous avalons à l'envi
Sans le e du guili-guili
Un kilogramme d'oranges
C'est comme 500 litres d'eau
Un kilogramme de tomates
C'est comme 184 litres d'eau
Un kilogramme de légumes
C'est comme 322 litres d'eau
Un kilogramme de bananes
C'est comme 346 litres d'eau
Un kilogramme de pommes de terre
C'est comme 590 litres d'eau
Un kilogramme de pain
C'est comme 1300 litres d'eau
Un kilogramme de sucre de canne
C'est comme 1500 litres d'eau
Un kilogramme de poulet
C'est comme 4325 litres d'eau
Un kilogramme de fromage
C'est comme 5000 litres d'eau
Mais néanmoins
Carnivores, végétaliens, végétariens
Que les carnivores, un peu moins
Un avantage du végétarisme
Mais tout gaspille l'eau sous le capitalisme
Et c'est avec le dessalement de l'eau de mer
Que l'humanité, maintenant, espère !
Rendre toute eau potable
Pouvant la remettre en table
Et surtout plus au tout jetable
400 milliards d'arbres
De la forêt amazonienne
Avec des rivières aériennes
De la vapeur d'eau ou autre forme d'eau
De la présence sur Terre, déjà, il y a 4,3 milliards d'années
Pas forcément, à la panspermie, reliée
Mais si tout est privatisé
Et tout ou presque est privatisé ou étatisé
Seule la richesse peut ou pourra en profiter
Seule la richesse peut ou pourra tout s'approprier
Et en toute impunité, tout gâcher
Mais dans un monde de cataclysme
Mais dans un monde de catastrophisme
Où ce qui est ou sera vrai un jour
Est ou sera le faux du lendemain
Où ce qui est ou sera faux un jour
Est ou sera le vrai du lendemain
La mort de l'éternité
L'éternité de la mort
Soumission durable
Administration du désastre présentable
Rien, en somme, de plus viral
Que le capital
Où la solution serait une révolution globale
Une révolution sociale du mental
Sinon, il ne reste et il ne restera que de l'évasion mentale
Et là, pas comme de l'évasion fiscale
427 milliards chaque année
Ce en euros, pour bien se la représenter
Si nos passés sont certains
Tout futur se théorise, et plus que jamais, dans son incertain
Aussi, de toute petite ou de grande révolte, rien n'est vain !
 
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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