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Amnésie antérograde majeure

27 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Pourquoi dans un monde si beau, où abondent les camps de concentration et les missiles de croisière, la communication est-elle impossible ? "

Jean-Pierre Voyer ( né en 1938 ) essayiste

La folie prend ses aises
La folie marche sur des braises
La folie se pavane
La folie est une came
La folie prend des médicaments
La folie est une rage de dents
La folie est mythomane
C'est quelqu'un qui habite quelque part
Et qui va toujours ailleurs
Et est pourtant, toujours à l'heure
Sa folie, ma folie, ta folie
Tous les jours, elle nous lit
Ah ! les belles bacchantes
Film de 1954, une étrange comédie marrante
Quand la femme était encore coquette
Jupons, jarretelles, nichons, la fête
Interdit aux moins de 16 ans, c'est trop bête !
Quand le burlesque était érotique
Et feu ( 1914-1983 ) Louis de Funès, déjà avec sa mimique
Ma puésie est abracadabrantesque
Ma peuésie est grotesque
Ma pouésie est un sale mec
Ma paraphysique vomit les salamalecs
Le féminisme
A tout tué
Plus aucune sensualité
Tout est uniformisé
Les bourgeoisies savent tout chloroformer
Tu te veux poète
Tu te veux peintre
Tu te veux savant
Tu te veux sportif
Tu te veux ceci ou cela
Toujours le même blabla
Tu te crois artiste
Tu te crois ceci ou cela
Moi, je ne me veux plus rien
Je ne suis d'aucune rivalité
Sur toutes les chimères, je veux pisser
Avec moi, personne ne peut rivaliser !
La poésie intellectuelle
Est de la main à plume
La poésie manuelle
Est de la main de la charrue
L'éternel présent
Comme l'amnésie antérograde majeure
Aucun souci ne prend
Les mêmes, sont toutes les heures
Je sens de la gueule
Je passe tout à la meule
Ne jamais voter
Ne jamais enfanter
Ne jamais admirer
Ne jamais posséder
Et sachons que nos vedettes spectaculaires
Sont forcément toutes réactionnaires
De l'anarchisme au fascisme !
Et toujours notre adulation qui s'identifie, cet atavisme
L'humanité
Est une crise d'angoisse
Elle se met la poisse
L'angoisse c'est horrible
Elle est toujours volubile
Elle n'est pas alexique
Contre elle, aucune trique
Mais il suffirait d'implanter des électrodes
A certains endroits du cerveau pour l'annihiler
Mais l'industrie du médicament
Ne pense qu'à son argent
Tant pis pour les effets secondaires
Une paire de claques pour ces réactionnaires !
Certes
C'est toujours de la thérapeutique d'urgence
La thérapeutique vraie n'est pas de cette engeance
Le seul effet
Du vivre différemment
Ne plus plâtrer ce qui est cassé
Mais son apparition empêchée !
Vous pouvez parler de feu ( 1846-1935 ) Auguste Escoffier
Ce roi des cuisiniers
Et même vous en gargariser
Mais c'est à se pâmer
Quand il n'y aura plus le moindre poisson
A cuisiner, dans aucune maison !
Les scientistes sont des fanatiques
A la convivialité sont des amnésiques
La cuisine pour astronautes
Cuisine moléculaire pour la survie
La vie selon les bourgeoisies
Têtes à baffes toujours ravies
Vous cracher me réjouit !
Implémentation abasourdissante
De toutes nos options discordantes
Dans nos veines
Ne circule pas du sang
Dans nos veines
Dans nos vaines
Ne circule que de l'argent
Comme dans nos transports en commun, bondés
Et nos regards absents, voulant tuer
Il faut nous supporter
Et l'envie de tout faire sauter !
Si au moins
Nous pouvions nous tripoter
Si au moins
Nous pouvions nous toucher
Nous pouvions discuter
Mais nous nous ignorons
Mais nous nous méprisons
A l'image de nos répugnantes prisons
Ouvrons toutes nos cages
Pour qu'enfin la vie nage !
Ainsi
Il n'y a que dans l'acte sexuel
Une femelle pour lui
Un mâle pour elle
Où l'imagination ne soit plus pucelle
Enfin l'envol, enfin des ailes
Et des variantes de ribambelles
La chatte allongée sur nos jambes
Jamais ne trahit, toujours fidèle
C'est notre gribou, notre va-tout
La chatte de femme qui rend fou
En entrée, en dessert, toujours belle
C'est de la magie, de l'entente sexuelle
Dans la pensée séparée, rien n'est éternel
Et l'entente sexuelle
N'est ainsi pas l'entente spirituelle
Et l'entente spirituelle
N'est ainsi pas l'entente sexuelle
C'est de la conformité organique
Des sexes qui nous vont mieux
Au clitoris ou à la queue
Rarement, cela est dit
De ce défi, je fais encore fi !
Nous avons la faculté d'oubli
Pour nous accommoder de tout
Les mêmes sont nos instincts
Boire, manger, copuler
Nous ne sommes pas distincts
Pour les assouvir, il faut payer
Et notre cortex cingulaire antérieur
Pour nous régulariser, pour nous stabiliser
Mais pas comme en 1675
Avec les vrais bonnets rouges
De la révolte, de la jacquerie qui bouge
De nos jours, c'est la confusion
Favorable au fascisme, à la réaction
Et bonnets rouges pour les patrons
Et toutes les autres abominations
De l'extrême gauche à l'extrême droite, la contre-révolution !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du cadeau ou Potlatch faussaire

24 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

C'est Noël
C'est tout miel
Que veux-tu ?
Un cadeau à vingt euros !
Et moi ?
Un cadeau à dix-huit euros !
Et bien
Vingt euros moins dix-huit euros
Cela fait deux euros
Bon, gardons notre argent
Et faisons-nous notre propre cadeau
C'est Noël
C'est tout miel
C'est jour de l'an
Ce jour-là, ne soyons pas méchant
C'est la fête des commerçants
C'est miss caca
C'est le censeur calomniateur de Grenoble Indymedia
Le père Noël, premier mensonge
Pour l'enfance au pays des songes
Il faut bien préparer les enfants
A tous les autres mensonges
Il faut bien préparer les parents
A toutes les soumissions qui les rongent
C'est Noël
C'est tout miel
C'est jour de l'an
Ce jour-là, ne soyons pas méchant
C'est la fête des commerçants
C'est miss caca
C'est le censeur calomniateur de Grenoble Indymedia
Je te donne ceci
Tu me donnes cela
L'on retrouve son argent
Tout le monde est content

Patrice Faubert ( 2011 ) puète, pouète, peuète, paraphysicien

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Illusion

20 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Illusion
Est le souffle de l'existence
Car croyez-le bien
Le mal, le bien, le vain
Tout n'est que leurre
De la première
Et à la dernière heure
Illusion

Patrice Faubert ( 1970 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de la cybernétique

18 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

L'information n'est qu'information
Elle n'est ni masse ni énergie
Cependant, l'objectivité n'est qu'un leurre
Les subjectivités sont des pleurs
Tout est de la propagande
Pour telle ou telle bande
Mafieuse, financière, politique
Toute radio, toute télévision, n'est la voix
Que de ses valets et maîtres, sans loi
Nous sommes tous et toutes partiaux
Nous voulons propager nos idéaux
Comme nos rivales et rivaux
C'est la télévision fasciste ou stalinienne
C'est le costume langue de bois
C'est la radio que parraine
Des hommes et femmes, sans autre foi
Que l'argent roi !
Tout est étudié à la virgule près
Il s'agit de bien travestir les faits
C'est Staline et Hitler en concubinage
C'est le capitalisme qui nage
Pour administrer tous les naufrages
Certes, l'objectivité n'existe pas
C'est entendu, la lucidité n'existe pas
Ce sont des inventions
Ce sont des divagations
Pourtant, tant que nous aurons
Quelque chose à perdre
Quelque chose à admirer
Quelque chose à posséder
Quelque chose à espérer
Et pas tout à gagner
Rien ne changera jamais
Sa petite famille à nourrir
Ses enfants à chérir
Son train de vie à maintenir
Il faut bien manger
Il faut bien se vêtir
Il faut bien se loger
Il faut bien se chauffer
Il faut bien se soigner
Et tout devient de la propagande
Il faut défendre sa petite bande
Oh! cela n'est pas pour l'humanité entière
Mais juste pour son propre frère
Sa propre famille, sa mère, son père
Sa femme ou compagne, les amis
Et tout est dit !
Cela aurait été pourtant chouette
De toujours faire la fête
Du corps, de l'esprit, sans aucune frontière
Ne plus travailler qu'une heure par jour
Et le reste du temps, nous faire la cour
Barbier, ouvrier, postier, tour à tour
Tout pouvant s'apprendre
Du jour au lendemain
Et plus de temps à perdre
Dans les arts aliénés
Peinture, écriture, cinéma
Il y aurait tant à vivre
Tant de retard à rattraper
Et donc plus le temps, pour cela
Tous les arts figés, pétrifiés, sublimés
Peinture, écriture, cinéma, quel beau caca
Télévision, radio, recherche, tout le blabla !
Plus de spectateurs, de spectatrices
En tous domaines, des acteurs, des actrices
De sa mort, de sa vie, aucune activité séparatrice !
Le suicide pour qui le veut
Avec 8 à 9 grammes de gardénal, on le peut
C'est de la toxicologie, pas un souhait, pas un voeu !
Le temps de la vie
Verra disparaître les maladies
Le temps de la vie
Verra s'évaporer crimes et délits
Le temps de la vie
Verra se dissoudre les arts finis
Le temps de la vie
Sera l'art vécu, infini
Sans aucune représentation
Sans aucune ostentation
Sans aucune célébration
Sans aucune prison
Sans aucune propagande information
Nous ne voulons plus les musées
Nous voulons enfin nous amuser
Mais tant que nous aurons
Quelque chose à perdre
Quelque chose à préserver
Sans pouvoir nous en détacher
Et pas tout à gagner
Rien ne changera jamais !
Et au fond
De la liberté, nous ne voulions
De la fraternité, nous ne désirions
De l'égalité, nous abhorrions
Le cinéma de la vie
N'est que le cinéma de la vie
Comme les films
Qui passent à la télévision
Maintenant présentés, expliqués
A des spectateurs, spectatrices, infantilisés
Et leur compréhension orientée
C'est la propagande qui bande
Le mépris est sa seule offrande
Aux spectateurs, spectatrices
Qui de la passivité ont tous les vices
Spectateurs, spectatrices
De la non-existence
Tout est vécu à notre place
Aucune joie sur notre face
Toutes les idoles de la soumission
Information de la propagande
Propagande de l'information
De toutes les soumissions
De ( né en 1946 ) Bernard Lavilliers
A ( né en 1966 ) Dieudonné M'bala M'bala, si adulé
Même principe de la célébrité
Toujours secret, car secret cher payé
Il faut baisser son froc, se compromettre, ou payer !
Tout ce qui paraît dans le spectacle
A toutes les soumissions, n'est jamais le tacle
C'est sa comparution immédiate !
Tous les gens connus
De l'autorité de la célébrité
Qui est la célébrité de l'autorité
Sont des parvenus, des vendus
A la tyrannie, ce sont des bouffons
A toutes les misères, ils font diversion
La soumission a besoin d'eux
Restreinte ou généralisée, ses meilleurs voeux
Ainsi
Nos plus grands peintres
Nos plus grands acteurs
Nos plus grandes actrices
Nos plus grands savants
Nos plus grands cinéastes
Nos plus grands chanteurs
Nos plus grandes chanteuses
Nos plus grands ceci ou cela
Nos plus grandes ceci ou cela
Qui se reproduisent
Comme les objets de l'imprimante 3D
Pour tous les goûts
De toutes les dimensions
Une nouvelle ère, voici le Digitizer
Qui nous déclare sa flamme
Et moi je déclare ma flemme
A tous les Digitizer
Digitizer, 3D Scanner, 3D Scanning
C'est insidieux, c'est tentant
Bientôt vicieux, la vie outrepassant
Un jour, l'être de nos rêves
Sur mesure, avec toute sa sève
Sortira de la machine, c'est délirant !
Au tout début, ce fut des objets
Un jour, pas si lointain
Pour la coucherie ou le quotidien
Des humains tout-faits !
Du présent, du futur, du passé
Du cinéma, de l'histoire, ou simplement de l'inventé
Mais plus possible de s'en débarrasser
Il ne faudra pas se tromper
De nouveaux faits divers
Pour la cybernétique plénipotentiaire !
Tout être humain est l'autre
Jamais distinct, une autre virtualité
Dans toutes ses possibilités
L'individualité sans cesse l'autre
Tu es ce que je suis
Je suis ce que tu es
Nous sommes ce que sont les autres
Les autres sont ce que nous sommes
De toutes les possibilités de l'individualité
De toutes les virtualités de l'individualité
De ce par quoi nous sommes conditionnés
De ce par quoi nous sommes programmés
De l'individualité sans aucune liberté
De l'individualité sur l'autre, copiée
Aucune supériorité, aucune infériorité
Rien n'est différent, c'est simplement l'humanité !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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La femme eunuque

15 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Oh ! la belle Egypte
Ou environ 45 millions de femmes
Et c'est du passé, car déjà excisées
Et c'est absolument infâme
Car c'est vraiment, l'inimaginable monstruosité
Oh ! la belle Afrique
Ou année après année
Tant de femmes sont mutilées
C'est un totalitarisme sexuel
C'est une abomination rituelle
Barbiers, matrones, religieux
Seront vomis des cieux
Seront déféqués par leur dieu
Vous devriez être honteux
De vos actes criminels
Vous devriez être malheureux
De vos tortures toutes manuelles
Femmes et hommes tortionnaires
Du clitoris des femmes
Vous êtes la pire des guerres
Vous êtes la vallée des larmes
Vous êtes le chemin sans âme
 
Patrice Faubert ( 2012 ) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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Si l'homme était menstrué

15 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Si les hommes avaient leurs règles
Ils les chanteraient
Si les hommes avaient leurs menstrues
Ils s'en flatteraient
Et comme les femmes n'en auraient pas
Ils les mettraient au pas
Si les hommes avaient leurs menstrues
Ils en feraient des concours
Ils les imageraient par des troubadours
Ils en feraient des références
Ils en feraient des confidences
Oui, cela est épique
Car, ils en auraient les mimiques
Pour des Jeux olympiques
Si les hommes étaient réglés
Ils nous feraient encore plus chier
Mais des millions d'êtres humains
Qui par an, meurent de faim
Là, ils font moins les fiers
Et de cela, il faut se taire

Patrice Faubert ( 1975 ) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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STO ( Service du Travail Obligatoire )

13 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

"Avec le temps, tout est possible, même l'invraisemblable, et de temps,
la nature ne manque pas. "

Chevalier Jean-Baptiste de Lamarck ( 1744-1829 )

Le film est déjà commencé
Le film n'est jamais terminé
Inutile de vous assoir
Rien ne peut y surseoir
Peluches, animaux
Substituts affectifs
La messe, robots
Autres substituts affectifs
Pinard, drogue, le faux
Encore des substituts affectifs
La vie sur Terre
Substitut affectif de la matière
Tous les militantismes
Manifestes ou subtils, substituts affectifs
18 milliards de milliards
Et plus, sur un échiquier, de grains de riz
La formule du légendaire Sissa
Comme si à l'échelle d'une année
La vie était répertoriée
Premier janvier
Formation du système solaire
Quinze janvier
Eau couverte d'océans
Février et Mars
Bombardement météoritique
Fin mars
Cyanobactéries
Cellules procaryotes sans noyau
Fin mars
Et jusqu'en septembre
Cellules eucaryotes
Novembre
Explosion du Cambrien
540 millions d'années
Et premiers poissons
22 novembre
Jusqu'au 26 décembre
Une succession d'extinctions
Cinq, c'est pas folichon
Nouveaux organismes en apparition
Plantes, reptiles, dinosaures
26 décembre
La dernière grande extinction
Avant la sixième, qu'en 2013, nous vivons !
Et donc, terminus pour les dinosaures
Mais, mammifères en apparition
28 décembre
Terres et mers en colonisation
Mammifères, insectivores, carnivores
La nature fait très fort
Entre le 28 et le 31 décembre !
Et le 31 décembre
Toumaï à 11h, Lucy à 18h
Les australopithèques pas si bêtes
Et quatre coups avant minuit
Homo sapiens sapiens
Coucou, nous voilà, il est 23h50
Pour la grotte Chauvet, il est 23h57
Pour le Christ hypothétique, il est 23h59 minutes et quelques secondes
Pour la guerre de 14/18 , il reste, 90 centièmes de seconde
Cela est autre chose que La Joconde
Sur une année féconde
Toute l'histoire de la vie du monde !
Souvent
Dans d'autres galaxies
Sur d'autres planètes, la vie
Au mois de mars
Fut brutalement arrêtée
Ailleurs, peut-être, elle put continuer
Des milliers de fois ?
Des millions de fois ?
Des milliards de fois ?
Ou très rarement...
Personne ne le sait exactement !
Tout est très rare, très fréquent
Février 1943, S.T.O. c'est feu (1883-1945) Pierre Laval
Service du travail obligatoire
Pour les jeunes, une obligation
En 2013, d'une autre façon !
Il y a quelques centièmes de seconde
Travailler
A toujours été une obligation
Pour telle ou telle nation
C'est aujourd'hui avec la mondialisation !
A l'échelle d'une année
De la vie écoulée
C'est hier, aujourd'hui, demain
Quelques centièmes de seconde
Toujours la même folie qui gronde !
Nous sommes à la fin de l'année
De l'histoire de la vie écoulée
Qui ne travaille pas
Aucun droit, pas de pain
Pas de femme, rien
Ou alors, des allocations, manger à peine à sa faim
Le travail de l'occupation
Est l'occupation du travail
C'est la meilleure des polices
Au système, pour entretenir tous les vices

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Abattoirs d'humains

12 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Les vaches

Veillaient à ne pas faire souffrir
Les humains, que des automates, pulvérisaient
Pour les transformer en des herbes vraies
Car cela était bon pour leurs jarrets

Les moutons

Qui gardaient les troupeaux d'hommes
Veillaient à leur faire faire un somme
Car, ils devaient rester en forme
Pour rester consommables, dans la norme

Les agneaux

Ordonnaient à la bientraitance
Des bestiaux humains, avec bienveillance
Et ils étaient gavés de poisson
Afin qu'ils se portent coton

Les cochons

Avaient à charge, d'endormir
Les humains, et de les mettre
Dans des machines à broyer, pour finir
De les transformer, en des herbes à paître

Les chevaux

Surveillaient le manque d'éthique
De ces pratiques
Et ils protestaient, contre les humains, en batterie
Et toute la mauvaise tuerie

Les canards

Les canards menaçaient de se rebeller
Et d'humains, de ne plus consommer
Quitte à ne manger que du végétal
En s'indignant de la souffrance animale

Patrice Faubert ( 2012 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de l'anomie

11 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Toute époque
Et ce sans équivoque
A son propre langage
A ses propres outrages
Tous les mots nous façonnent
Le langage nous maçonne
Aucun mot n'est innocent
Aucun mot jamais ne ment
Il est toujours à sa place
Il n'est d'aucune race
Les mots s'amusent avec nous
Aux idées, ils tordent le cou
Les mots sont ceux du capital
En bien ou en mal
Les mots de toutes les bourgeoisies
La procrastination de toutes les ignominies
Le mot meilleur
Nous indique la compétition, la comparaison, la séparation
Le mot voleur
Nous indique la notion de propriété
Les mots nous trahissent
Les mots nous sévissent
Les mots nous ravissent
Toutes les religions
Toutes les idéologies
Toutes les croyances
Se servent des mêmes mots
Et sont dans le faux
Le mot meilleur disparaîtra
Quand il ne voudra plus rien dire
Le mot voleur disparaîtra
Quand il ne voudra plus rien dire
Le mot premier disparaîtra
Quand il ne voudra plus rien dire
Le mot dernier disparaîtra
Quand il ne voudra plus rien dire
Le mot hiérarchie disparaîtra
Quand il ne voudra plus rien dire
Comme les mots, compétition, propriété, gouvernement
Et tous les mots de séparation, de nos cerveaux déments
Pour une nouvelle civilisation
Qui des mots et donc des comportements
Aura su faire une révolution !
L'anarchiste qui utilise le mot meilleur
Ou le mot voleur
De ses idées
Est déjà totalement exproprié
Et l'exemple peut se généraliser !
Ou le fasciste
Qui emploie le mot de tolérance
De ses idées
Est déjà totalement expulsé
Et l'exemple peut se généraliser !
Un fait pas si contraire
Du mathématicien ( né en 1966 ) Grigori Perelman
Qui sur l'internet, résolut la conjecture de Poincaré
Le reclus de Saint-Pétesbourg, cet enfermé
Qui vit chez sa mère, sans syndrome d'Asperger
Mais, scandaleusement, il refusa tous les prix
Dont un million de dollars, ô hérésie !
Il y a là un petit quelque chose
De ce dont je vous cause
A vous de trouver
Ce qui peut s'y rattacher !
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Aucun mot n'est en dehors d'elle
Tout mot est son ciment
Toute phrase est son amant
Artistes, intellectuels, ouvriers, savants
Techniciens, employés, ingénieurs, artisans
Femmes, hommes, jeunes, vieux, enfants
En sont les briques, en sont le fondement
Chaque corporation a ses mots
Qui sont l'Histoire de la corporation
Mais toujours dans la compétition
Et donc toujours dans la séparation
Nous nous servons des mêmes mots
Une langue ou six mille langues
Peu importe, c'est le même radeau
Les mots veulent nos peaux
Tout mot est colonisé
Par ses colons, administré
Comme un pays, comme une région
Le mot comme du café, du tabac, du coton
L'espèce humaine
Fut intelligente avec la loi matrilinéaire
L'espèce humaine
Devint inintelligente avec la loi du père
Se faire
Tout le temps la guerre
Est un signal de profonde inintelligence
Pour toutes sortes de diverses raisons
Toujours les idéologies, croyances, religions
Les jalousies, les rivalités, les compétitions
Tous nos apprentissages, toutes nos aberrations
A cela
La télévision nous conditionne
La radio nous conditionne
Le cinéma nous conditionne
Les journaux nous conditionnent
Toutes nos lectures nous conditionnent
A 36000 vérités
Qui se concurrencent dans la fausseté !
Voilà aussi pourquoi
Nous pratiquons l'expérimentation animale
Pour la recherche médicale
Mais, voilà aussi pourquoi
Tous les êtres humains sont des cobayes humains
Avec la publicité subliminale
Et tous les médicaments
Que les laboratoires expérimentent sur des gens
Contre de l'argent, pour déculpabiliser ce mal !
La vie est apparue
Un premier janvier
Le 31 décembre
Est apparu le chimpanzé
Au tard de l'après-midi
Et à ce moment précis
C'était la planète des singes
Du cinéma à la réalité, rien ne fait fi !
Comme feu ( 1918-2013 ) Nelson Mandela
Beaucoup de blabla pour les hommes d'Etat
Blancs, jaunes, noirs, c'est toujours du caca
Et puis en 1995 déjà
Fut organisée et truquée
La Coupe du monde de rugby
L'Afrique du Sud de Mandela devait l'emporter
Les bourgeoisies noires et blanches le voulurent ainsi !
Comme tous les militants
Comme toutes les militantes
Qui doivent fourguer leur fourbi
Leur religion et leur idéologie
Pour nous empêcher de vivre
Nous les contre tout
Nous les pour rien
Nous ne tendons pas l'autre joue !
Les mafias, les escrocs, les criminels, les méchants, les névropathes, les salauds
Les voleurs, les falsificateurs, les menteurs, les psychopathes, les bourreaux
Sont dans tous les gouvernements
Mais aussi dans toutes les sectes
Sur la route, au stade, au travail, chez soi, tout devient infect !
La représentation de la vie
Est la vie de la représentation
La vie non vécue
Est toujours représentée
Par le sport, l'art, la science, la religion
Notre cinéma, notre théâtre, notre télévision
La vie vécue
Aurait autre chose à faire
Que le déjà fait, le déjà vu
Faire l'amour avec sa voisine
Se promener avec son voisin
Être en même temps, enfant, adulte, jeune, libertaire
Vieux, en famille, célibataire
Femme, homme, tout et rien
Toujours en forme, toujours bonne mine
Et plus aucune maladie
La vraie harmonie la congédie !
C'est seulement cela la vie
C'est seulement cela l'anarchie
Tout le reste est de la bureaucratie !
Il suffirait de le vouloir
Pour simplement le pouvoir
Ainsi, les cellules humaines en culture
Les organoïdes qui usurpent la nature
Peuvent remplacer l'expérimentation animale
Mais cela n'est pas de la philanthropie
Demain, pour les riches qui se pavanent
De nouveaux organes
Mais une vie toujours aussi morne
Qu'un manque d'humanité borne !
Je le dis
Je le redis
Nous sommes programmés
Par ce que nous entendons
Par ce que nous lisons
Par ce que nous voyons
Par toutes nos conversations
Par toutes nos activités
Par toutes nos contrariétés
Et non pas par nos gènes
Qui ne font que s'adapter
Qui ne font que configurer
Des corps, et encore des corps
En fonction du climat, du temps
L'esprit de l'environnement
Est l'environnement de l'esprit
De son temps, l'esprit est le produit
L'esprit produit de la technologie
La technologie produit de l'esprit
La pensée du divertissement
Qui n'est pas le divertissement de la pensée
Est le produit de l'ennui
Il lui faut une culture
Pour imposer cette imposture
Pour cela, le décrochage du sens moral
De la cruauté, de la méchanceté, permettent la cavale
Films, livres, cinéma, télévision
Et toutes sortes d'inventions
Le conformisme de toutes les opinions
Le poids du groupe est une belle croupe !
Pour qu'ainsi tout se vive par procuration
Pour qu'ainsi soit reine l'anomie
Qui est le contraire, justement, de l'anarchie !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de la prostitution

8 Décembre 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Virtuellement n'importe quelle région du cortex cérébral peut
élaborer des représentations mentales inconscientes. A chacune
de ces activations inconscientes correspondent des représentations mentales
inconscientes de niveau perceptif, lexical, sémantique, phonologique, moteur
ou émotionnel. "

Lionel Naccache ( Le nouvel inconscient ) Ed : Odile Jacob

Le mensonge de la vérité
Est la vérité du mensonge
Dans le monde
Des centaines de milliers de gens
Se suicident chaque année
Dans le monde
Des millions et millions de gens
Meurent de faim, depuis tant et tant d'années
Dans le monde
Des millions et millions de gens
Meurent des accidents du travail
Meurent des maladies, depuis tant et tant d'années
Avec la société de la vénalité, la société marchande
C'est forcé, c'est la seule offrande
Personne ne croit pouvoir vraiment changer cela
Personne ne croit vraiment vouloir changer cela
Seulement si rien ne nous dérange
Seulement si cela nous arrange
Comme pour le viol, dont le paiement
Est historiquement la prostitution
Là est son fondement
La femme violée a sa rétribution
La femme est violée
La femme est payée
A son légitime ou illégitime propriétaire
Tout cela ne date pas d'hier !
Là où l'argent est absent
Là est le vrai plaisir seulement
Le retour de l'ordre moral
Le retour de la sexualité morale
Flux et reflux de la pudibonderie sexuelle
Le fascisme libéral se la fait belle
Toutes les activités
Sont étroitement encadrées
Comme les sexualités encagées
De l'ordre moral régénéré
Tout étant prostitué
Dans le capitalisme
Et des savants du libéralisme
Nous disent le contraire, au système, ils sont stipendiés !
Un égoutier
A une espérance de vie, ô pénibilité
De, ceci lisez bien
17 ans de moins
Qu'un cadre, c'est vilain !
Un éboueur
Qui travaille à certaines heures
A un salaire mensuel de 1500 euros nets
Pourtant, il passe pour bête
Alors que sans l'égoutier
Alors que sans l'éboueur
Tout serait bouché
Partout la saleté
Voilà de vrais seigneurs !
Et peu nous chaut
Que le câblage du cerveau
Soit prétendument horizontal chez la femme
Soit prétendument vertical chez l'homme
Le restrictif est toujours sot !
Et puis chaque cas est si particulier
Que cela peut tout annuler
La pensée de nos cerveaux
Nos cerveaux de la pensée
Sont comme nos séries télévisées
De la même façon, la pensée, pâte à modeler
Violence, jalousie, rivalité
Rien d'autre n'est jamais imaginé
Et tout se reproduit
C'est le même circuit
Tout ce qui est connu
Artistes, Sportifs, scientifiques, historiens
Journalistes, animateurs, présentateurs, politiciens
Hommes et femmes, le même refrain
Et aussi et surtout dans sa fausse contestation
Ne fait qu'entretenir du capitalisme, toutes les prostitutions !
Toutes nos pensées
En toutes choses sont transformées
Cinéma, peinture, poésie
Sport, science, fiction
Internet, travail, télévision
Toutes nos pollutions
Toutes nos administrations
C'est de la plasticité cérébrale
Qui s'adapte aux mutations du capital
C'est son bien, c'est son mal
La paraphysique
N'est que de la paraphysique
Cela ne ressemble à rien de connu
Sans queue ni tête, c'est fichu !
1,5 million d'espèces de champignons
Truffes, morilles, que c'est bon !
La pénicilline pour la médecine
Et autres médicaments en officine
Il faut un minimum de cohérence
Comme la nature qui danse
Je n'ai pas voulu d'enfants
Je n'ai pas voulu me marier
Le moins possible, j'ai voulu travailler
A cette société, j'ai peu donné
Et depuis des décennies, je dénonce
Jamais je n'y renonce
Les ennemis de l'humanité
Gauchistes, staliniens, libéraux, capitalistes
Fascistes, centristes, démocrates, bureaucrates anarchistes
Avec leurs acteurs et actrices
Avec leurs chanteurs et chanteuses
Pour ou contre le système
Ce sont bien les mêmes !
Fête de l'UMP
Ou fête de l'humanité
Dans cette logique
Rien d'étonnant, rien de magique
Si ( née en 1967 ) Carla Bruni-Sarkozy chante
Brassens, Ferré, Brel, diantre
Politiquement, ils peuvent se récupérer
De la radicalité, ils ne furent pas les chantres
Car l'on ne peut réellement contester
Une société qui est votre sein nourricier !
Car pour la célébrité
A tous les râteliers, il faut manger !
Cela est chèrement payé
Personne ne peut en douter
La loi de compensation
Ne peut avoir aucune réelle contestation
Chacun et chacune y trouvant sa gratification
Tout le monde s'y met à table
Avec son air le plus affable
Tout y est vendu
Sa culture, sa force de travail, sa célébrité, son cul
Dans les ministères ou dans la rue
Au bureau, à l'usine, ailleurs, connu ou inconnu
Le capital fait sa foire
Il nous prend pour ses grues
Prostitution généralisée, nous sommes ses poires
Bonnes à croquer, bonnes à jeter
Toutes les politiques sont son miroir
Cette seule vérité
A la dire, je suis le premier !
Il faut lâcher prise
Ne plus manger, du système, les belles cerises
Le capital est un maquereau
Qui prostitue toutes les peaux
L'ordre moral est sa catin
La morale sexuelle est son baratin
Tout lui profite, rien ne lui est vain
Dans tous les domaines, il nous tient !
Travailleurs, chômeurs, artistes, scientifiques
Intellectuels, manuels, pauvres, riches
Au capital, nous nous prostituons
Au cul, n'est pas seulement le proxénète
Cela serait trop simple, trop bête
Tout ce que j'écris, ce que je dis
De très peu de gens, peut-être compris
Mais surtout pas, par la prétention intellectuelle
Mais surtout pas, par la prétention artistique
Mais surtout pas, par la prétention sportive
Mais surtout pas, par la prétention scientifique
Je ne suis pas de ce monde
Je suis la vraie critique qui gronde !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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