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Du pain et des jeux

18 Juillet 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Quant aux outils de géolocalisation, ils nous permettront bientôt de nous déplacer dans l’espace sans en avoir la moindre compréhension. Si la téléportation, aujourd’hui banale dans les jeux vidéo, existe  un jour dans le monde réel, elle sera perçue comme totalement naturelle, car nous avons déjà perdu la représentation des espaces intermédiaires entre le point dont nous partons et le point où nous arrivons ! "
 
Serge Tisseron ( psychiatre, né en 1948 )

Du pain et des jeux
Pour supporter toutes les misères
Du pain et des jeux
Toutes époques, des gladiateurs aux footballeurs
Du pain et des jeux
Football
Coupe du Monde du fric
Jeux olym...frics
Du plus pauvre
Du plus riche
S'identifier aux héros du jour
Sublimant sa triste vie de tous les jours
Son pays vainqueur, et l'on devient
L'impression d'être enfin quelqu'un
Le football
Une peste émotionnelle
Pour faire passer les vies pas belles
Mais, le sport professionnel
De la défaite
De la victoire
Tout y est, de toutes façons, instrumentalisé
D'un président
Toute victoire sportive augmentant sa côte de popularité !
Bref
Du pain ( un peu )
Et surtout des jeux
Pour que les populations se tiennent tranquilles
Que rien ne change, temps social immobile
Il faudrait
D'autres notions
La défaite ? 
La défaite de quoi ?
Il faudrait
D'autres notions
La victoire ?
La victoire de quoi ?
Défaite de la victoire
Victoire de la défaite
Si tu gagnes
Tu es comme un dieu
Sauf peut-être, justement, au pieu
Si tu perds
Tu es à mettre au feu
Comme un étron de peu
Toujours dominer
Toujours gagner
Pour être une personne respectée
Pour être une personne admirée
Et toutes les femelles prêtes à succomber
Tout est donc faussé
Les dessous sont bien camouflés !
Du pain et des jeux
Pour tout pouvoir, rien de mieux
Il faut, avant tout, faire rêver
De temps à autre, une nation unifiée
Du sport professionnel, c'est la fonction
Tout est donc devenu de la compétition
Mais pas en sport seulement
Tous les domaines, évidemment
Poésie, littérature, mode, technologie, cinéma
Science, " La société du spectacle ", voilà
Sous le capital, être le meilleur
Sous la marchandise, être la meilleure
La parfaite image du bonheur
Toute bourgeoisie y est à l'heure
Et ainsi
Peuvent se régénérer toutes les horreurs
Du monde et ce à chaque heure
Comme le fait de manger de la viande
Qui jamais ne se demande
Un kilogramme de viande de boeuf
Même sans être végan, car l'on peut manger un oeuf
C'est donc seize kilogrammes de fourrage
C'est donc vingt mille litres d'eau, ô rage
Mais les substituts végétaux, cela peut aussi être du nocif
La production industrielle, cela n'est pas de l'inoffensif
Avec la massification du véganisme, du futur poncif !
Un jour
De la viande de synthèse
Cellules souches comme des prothèses
Pas forcément du manger mal
Prix à payer pour éviter toute souffrance animale
Il y a déjà le lait végétal
Pas de l'Arsène, mais lupin, presque du bocal
L'éthique du commerce
Le commerce de l'éthique
Cela dit
Pour se départir du ni ni
Trente tonnes des graines de lupin
C'est cent cinquante mille litres de lait, bien
Il faudrait une autogestion du biologique
Et donc aussi au niveau économique
Jusqu'à l'abolition de l'économique
Du naturel, plus rien de chimique
Mais, plus rien n'est naturel
Ou alors, c'est du naturel artificiel
La nature de la pollution
La pollution de la nature
C'est l'organisation même du capital
Toute la nature y est comme en cavale
C'est comme pour faire carnaval
Ou, quelquefois, benoîtement plus banal
Ainsi
Feu Napoléon III imposant la margarine
Beurre trop cher pour les soldats
De la simple avarice, voilà
Du pain et des jeux, depuis toujours, une identique bibine !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien 

La victoire ?


 

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Insensibilité engrammée

7 Juillet 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Le tourisme envahit tout
Chambres d'hôtels minuscules en bord de mer
Grande cherté, plus que des restaurants, tout un monde d'affaires
Comme à Paris, l'immobilier
Plus c'est pollué et plus c'est cher
Surpeuplement, et zéro, pour la qualité de vie
Tout un monde à l'envers
Même le pognon, de tout, n'y fait plus fi
Donc, en bordure de mer
Bientôt, plus une boulangerie
Bientôt, plus aucune épicerie
Au tout hôtel
Au tout restaurant
Et à moins d'y habiter
Et à moins d'y être né
Le soleil et la mer, c'est cher
Ce partout, et c'est surtout l'été
Que tout un commerce fait des affaires
Les touristes sont des vaches à lait
Un internationalisme de fait
Un inter nationalisme d'effet
Et là, tout populisme se tait
Un portefeuille
Toujours bienvenu quand on l'effeuille
Comme une putain
Qui irait au plus plein
Le commerce est une putain
Putain, c'est le commerce
Il faut bien faire sa messe
Et les gens, pour se supporter
Doivent faire semblant de s'ignorer
Dans les lieux, surtout, où ils et elles sont concentrés
Du village préféré, tous l'étant, de l'endroit à visiter
Le monde du tourisme doit rapporter !
Il y a
Les touristes aux grosses voitures
Touristes, forcément plus respectés
Touristes, forcément plus admirés
Que les touristes aux petites voitures
Surtout
Par les larbins du capital
Faut bien se faire voir des maîtres, fatal
Voilà pourquoi
Feu ( 1916 - 1993 ) Léo Ferré, put être faussement apprécié
Sans jamais avoir été vraiment écouté
Sauf les chansons passe-partout
Pour gagner beaucoup de sous
Ainsi
De plusieurs châteaux, il détenait les titres de propriété
Et la beaufitude respecte la propriété
Mais, de toutes façons
Et cela n'est pas selon
Pour, de gauche ou de droite, les réactionnaires
Si vous êtes anarchiste
C'est facile lorsque l'on a de l'argent
Si vous êtes anarchiste
C'est facile lorsque l'on a pas d'argent
De sorte que l'on est toujours perdant
La réaction, c'est sale, c'est dégoûtant
Faut vraiment avoir le ciboulot dément
Pour sur les idées, mettre tout au compte de l'argent
La preuve, bien des pauvres, sont de droite
Et des riches, parfois, un  peu moins de droite !
En réalité
Toutes les situations sont de conflictualité
Tout un système les entretient
Avec beaucoup de gens qui s'y croient bien
Pour s'enfanter, il en a le besoin
Au travail, au stade
En couple
Au bureau
Au labo
Depuis l'école et au lycée
De l'usine et de l'université
Il ne faudrait jamais, justifier
Par rapport au fric, des idées
Simplement, une façon de voir les choses
De tout discours logique, faire une pause
De tout cela
Des gens se nourrissent
C'est devenu comme un vice
De l'inconsciente pensée séparée, d'être complice
L'on entend leurs pneus qui crissent
Et toutes les horreurs capitalistes qui jouissent
Mais, tous les corps en périssent
Jeans, tee-shirts, toute la lingerie
Du chimique, au moins quinze cochonneries
Escarpins, bottes, bottines
Du chimique, au moins dix-sept cochonneries
Antiacariens et conservateurs
Des imperméabilisants et des stabilisateurs
Vingt pour cent de chrome VI dans les chaussures
Conservateurs cancérigènes, ô friture
Vingt pour cent des textiles, du goudron dérivé
Perturbateurs endocriniens et autres saletés !
Seule la marchandise fait rigodon
Elle y joue son violon
Pour nous damer le pion
Du monde capitaliste et de son extrême cruauté
Quand c'est disparaître ou s'adapter
Toute une hiérarchie de l'horreur
Et non l'horreur de la hiérarchie
Ainsi
Prenons l'exemple de l'Ethiopie
Via des usines chinoises, implantées au pays
Des ouvrières africaines sont en esclavage
Toute une exploitation salariale, qui, sur la santé, fait des ravages
Un salaire d'environ  22 euros par mois
Vingt fois moins qu'en Chine, ma foi
Pour qu'ainsi, les pauvres des pays riches
Se fringuent pour pas cher, le capital et ses niches
Car, l'on ne calcule jamais tout coût réel
De ce que l'on mange, de ce que l'on porte
Pour éviter toute honte, de la sorte
Quant tout est devenu coupant
Certes, cela était déjà, avant
Comme une lame de rasoir
Un suicide collectif, une torture collective, que partout l'on peut voir
Mais il y faut encore un peu de sensibilité
Or, tout ou presque est insensibilité
En fait foi, toute la violence télévisée
Ou alors, toute une sensiblerie de fausseté
Une insensibilité pour tout supporter
Pour tout accepter
Du capital et de son monde sans aucune aménité !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Indicibilité d'indécidabilité

3 Juillet 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" ZAD partout ( sur l'air du refrain du Poinçonneur Des Lilas de Serge Gainsbourg )
 
Zad partout, Zad partout, C'est la zad partout, Zad partout, Zad partout, C'est la zad partout, Zad de guerre des classes, Zad de zonards de classe, Zad partout, Zad partout, C'est la zad partout, Zad partout, Zad partout, C'est la zad partout, La zad partout, La zad partout, La zad partout, Tout, tout, tout "
 
Jacques P ( rebelle nantais )
 
Et au fond
Parler, écrire
C'est surtout, dauber, médire
Je règle mes comptes
Tu règles tes comptes
Il ou elle règle ses comptes
Vous réglez vos comptes
Nous réglons nos comptes
Ils ou elles règlent leurs comptes
Et pour ainsi, en solde de tous les comptes
Cela n'est pas de la procédure du conte
Moi qui ne suis pas transsexuel
Mais plus évidemment un transtextuel
Certes
Tout mot parle de travers
Certes
Toute écriture publiée ou non publiée
C'est vite du temps oublié
Tout ce que l'on ne peut pas mémoriser
Mais le corps a tout enregistré
Donc, du grand éphémère
Rien que pour confronter
4000 ans, c'est du verre, la durée
1000 ans, c'est d'une carte bancaire, la durée
450 ans, d'un sac en plastique, c'est la durée
Avant que cela ne soit complètement détérioré
Et pour les archéologues du futur
L'explication de tout un passé, même pas sûr
Un passé qui n'aura peut-être pas de futur !
Dans un présent semblant permanent
Avec de temps en temps quelques réajustements
Et pour camoufler tout cela
La technologie qui s'y prête admirablement, voilà
En France
Encore six millions d'ouvriers et d'ouvrières, cependant
Et aussi, paradoxe, sept milliards d'euros
En moins, pour les minima sociaux
Chut, faut pas le dire, c'est comme un gros mot
Et c'est un peu pareil
Dans tous les pays, quand s'obscurcit le soleil
Les derniers Îlots de résistance
Harcelés par la répression sociale et sa macabre danse
Une force de répression sociale
De mieux en mieux équipée
Une force de répression sociale
De mieux en mieux armée
Pour interdire ou contraindre, ipso facto
Toute contestation véritable
Toute manifestation véritable
Comme la ZAD de NDDL, près de Nantes
Ainsi, en avril 2018
L'opération des expulsions lâcha sa fiente
Avec toute sa logistique démente !
Onze mille grenades utilisées
8000 grenades lacrymogènes
Par les forces du capital, que du plaisir, peu de gêne
3000 grenades explosives
Pour une répression qui se voulait décisive
Soit, sur une unité de temps d'environ huit jours
1400 grenades tirées par jour
De quoi se décourager pour toujours
Après
L'on pourra toujours dire
Moi, de mon temps, grande gueule qui s'étire
Souvent, nous, les anciens, faut bien le dire
Mais, très vite, ne pas s'attarder
Sur toute la technologie militaire ne faisant que s'améliorer
Face à tout cet arsenal
Flics, gendarmes, CRS, militaires, et les administratifs
Avec toute une galerie de supplétifs
Des uniformes et des civils
Comme pendant une guerre sociale et civile
L'on y fait ce que l'on peut
Et là où on le peut
Rien d'inutile, rien de trop peu
Personne
Ne pouvant donner la moindre leçon
Et à personne, en aucune façon
Surtout pas le gauchisme prétendument libertaire
Avec le chef, la cour partisane, comme ailleurs, rien à faire
Tellement
Est maintenant polyvalente, la réaction
Tellement
Est maintenant pluridisciplinaire la répression !
En résumé
De chacune et de chacun, la vie privée
Est surtout, de tout, privé
Une vie privée de vie, une vie séquestrée
De toutes façons, de toute apparence, il faut se défier
Toute apparence est une menterie
Toute apparence est une fausse Jacquerie
Pour feu ( 1906 - 1967 ) Primo Carnera, il en fut ainsi
Boxeur, 1m97, environ 127 kg, faux mussolinien instrumentalisé
Par ses managers, largement spolié
Rumeur mensongère, car aucun combat truqué
Il fut donc injustement calomnié
Car son titre ( 1933 ) de champion du monde des poids lourds
Fut amplement mérité
Avec un combat tout à fait régulier
Boxeur déchu, puis lutteur, puis catcheur
Il fallait qu'il gagne sa vie
Cela ne fut pas un homme méchant
Pas aussi niais qu'on le dit, finalement
Un exemple de l'erreur répétée, pour la calomnie
Et tout est souvent rabâché
Comme un principe d'indécidabilité
Du célibat au couple, de la cellule familiale à la société
Des mêmes comportements sans cesse renouvelés
De la reproduction de la richesse et de la pauvreté
De la reproduction de la relation aliénée !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
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Paraphysique de l'incommunicabilité customisée

1 Juillet 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Je hais
Tu suis
Il somme
Nous avons têté
Vous serrez
Ils fument "
 
Philippe Geluck ( humoriste belge, né en 1954 )
Le bouquin de l'humour ( Jean-Louis Chiflet ) Ed : Robert Laffont
 
Le néo-parlé
Pour rétrécir le champ de la pensée
C'est aussi
Toute critique inachevée
Restreindre
Les limites de la pensée
Tout devant y participer
Le football spectacularisé n'étant pas le dernier
Même et surtout
Ce qui est censé
Tout ceci, le dénoncer
Tout est de la démence
Quand toute la syntaxe du capital est à déminer
Toute une cuisine
Toute une usine
Texture
Température
Nouvelles saveurs du faux
Quand
Tout est soumission partisane
Quand tout est discipline partisane
Le viol institué
De toute conscience individuelle
De la propagande marchande et de la publicité
Faux débats et faux duels !
Le monde sent mauvais
Qui idolâtre tous les méfaits
400 gènes environ pour l'olfaction
4 gènes pour la vision
Monde
De la décomposition psychologique
De la décomposition idéologique
De la décomposition économique
De la décomposition géopolitique
Et à ce propos
Certes, cela ne rime pas beau
Le temps de décomposition d'un corps humain
12 à 18 ans, plus ou moins
15 ans pour un temps moyen
Et un corps qui pourrit
Du gaz, rejets divers, des épidémies
Par les orifices, cela fuit
Ainsi
La mise en bière
Ainsi
Vite, au cimetière
Ou éparpiller les cendres en plein air
Car, sinon, qu'en faire ?
Maintenant
Tout mot avance à reculons
Maintenant
Tout mot a forniqué avec la contre-révolution !
Des milliards d'odeurs
Des milliards de saveurs
Mais le monde dit humain, ô malheur
Toujours de la même heure horreur
De la hiérarchie
De la compétition
De l'adoration ou de l'abhorration
Même mouvement en inversion
Sine die
Quand tout a déjà été dit
Comme une fausse saynète
De la multitude jouant des castagnettes
Je vous entends
Tant est bruyante la malveillance
Partout on la voit qui danse
Mais aussi, ouf, parfois, de la bienveillance
Encore lui
Avec toutes ses farfeluteries
Nonobstant
Si le monde se veut melliflu
Toute vraie relation y est pourtant considérée comme superflue
C'est le règne du m'as-tu-vu
Alors que tout nous chie dessus
Du propre qui est sale
Du sale qui est propre
Et dans le caniveau des grandes villes
Rien n'est vraiment vil
Des bactéries contre la pollution, en plein dans le mille !
Et il y a même encore des renards
Bois de Vincennes, près de Paris, la nuit, véritables zonards
Une centaine, encore peinards
Car, partout ailleurs, et ce chaque année
Ils sont massacrés par centaines de milliers
Mais toute réalité est bien cachée
La plupart des gens
Ne veulent pas de la réalité
Encore moins de toute vérité
Mais ils et elles veulent du mensonge étatisé ou privé
Car cela leur enlève ou atténue leur anxiété
Cosmotique, affiche truquée
Cosmose, théorie éradiquée
Dismose, au tout alambiqué
Osmose faussée
Corps vivant devenu corps séparé
Corps vécu dans une nature perdue
L'écologie corporelle
Noyée dans une écologie intellectuelle
Gens, société, nature, cosmos
Comme un vulgaire sac d'os
Alors qu'un seul pas, dans une forêt
Depuis peu, on le sait
Cinq cent kilomètres d'hyphes, c'est
Tout un réseau qui le sait
Mais l'impensé ne peut-être de ce monde
L'impensé est de l'outre-monde
Peut-être même à l'échelle de la seconde !
Car
Avoir six jambes ou quatre bras
N'est pas du théorème de l'impensé
Le plus, le moins, cela n'est pas de l'impensé
Avec toutes les variantes que cela implique, voilà
L'impensé
N'est pas exagéré, il est outré
Aucun engramme ne peut s'y fixer
Pas même la sexualité la plus débridée
Pas même l'asexualité la plus philosophée
L'impensé
N'est pas de notre Terre
L'impensé
Est quelque part dans le Multivers
Et ce en de customisés exemplaires
Le logiciel Deep blue, mémoire artificielle
1996, deux cent millions de coups à la seconde
Aux échecs, surclassant la mémoire naturelle
Après tout
Un grand maître international
Peut prévoir douze coups à l'avance, c'est déjà pas mal
Mais je ne suis pas cybernophile
Et pour en revenir à dame nature
Que nous détruisons au fur et à mesure
Que nous domestiquons, jour après jour, c'est sûr !
Ainsi
Dix de nos
Vingt médicaments les plus utilisés
Sont des champignons, des dérivés
De la nature, donc, des détournés
La science est situationniste, quand cela peut l'arranger
Les immunodépresseurs
Les statines
Les anticancéreux
Les antioxydants
Les immunostimulants
Et l'on dit merci, qui
Mais à l'évolution, pardi
Qui jamais ne pleure, qui jamais ne rit
Mais nous, genre humain, voulons tout customiser
Selon nos préjugés ou nos idées
Finalement
L'on suit toujours le courant
Parfois, comme en Mai 1968, mais pas assez puissant
Cela dit, et tout de même
Mai 68 à Lyon, et vive le désordre
Huit dominicains sur dix quittèrent les ordres
De l'apocope en cinémascope
Mais sauf vouloir blaguer
Du monde présent, l'activité la plus risquée
Presque 18 démineurs sont morts, comme suicidés
En Libye, de la tragédie, comme pour tout effacer
Car là, il ne peut y avoir aucun rescapé !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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