Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
patrice.faubert.over-blog.com

Le serment de l'impunité

25 Février 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout mot hors contexte
Sent à plein nez la secte
Comme en médecine
La fumisterie est d'humeur fine
Quantique, énergie, toute une panoplie
Ouvrant la porte à diverses supercheries
De nouveaux courants mystiques
Jouant à cache-cache cadavérique
Surfant sur les angoisses et les peurs
Avec des promesses de faux bonheur
C'est comme un domaine d'effrénisme
De la psyché tout un misérabilisme
Un peu comme pour les canulars
Rusant souvent d'habiles fards
Canulars répétés de génération en génération
Au-delà de toute raison
Neutralisant toute réflexion
Voilà une bien étrange sidération
Ainsi
E330, l'acide citrique
Finalement pas le plus toxique
Fut pourtant dans les années 1970, dénoncé
Comme la plus grande des saletés
Et ce fut, il y a peu, par un politicien, répété
Dans la bêtise humaine, le constant y est effréné
Ou bien aussi, rumeur colportée par un facétieux médecin
Que le pénis pourrait rester coincé dans le vagin
Au dix-neuvième siècle, mais on l'entendra encore demain !
Mais ce qui nous séduit
Il en est, a été, sera toujours ainsi
Flatte, a flatté, flattera, nos préjugés
Notre satané ego si étriqué
Comme nous ne citons
Une bien facile constatation
Que ce que nous pensons nous-mêmes
Que ce que nous pourrions dire ou écrire nous-mêmes
Un petit exercice de pensée
Facile à concevoir et à imaginer
Il s'agit de processus cérébraux
De tous nos raccourcis mentaux
Car en vérité
Il n'y a pas de causalité
Cependant qu'à chaque objet utilisé
Un but est souvent attribué
Comme un finalisme, cette horreur
Toute religion, en fait, de la terreur
Dans une définition, tout doit se figer
Pour ne plus avoir à y penser
Nonobstant
Tout argument est circulaire
Se conforte ainsi la pensée réactionnaire
Non pas ce qui est
Mais ce que l'on veut qu'il soit
La réalité s'effaçant devant le préjugé
Avec toute une suite logique dans le tout trumpisé
Comme le créationnisme complètement taré !
Le contraire de, l'on devrait l'ajouter
Si ces résultats sont prouvés ou confirmés !
Tout peut sembler paradoxal
Sous le règne du capital
De moins en moins de nature sauvage
Néanmoins, encore 35000 espèces d'orchidées sauvages
Dans une nature de plus en plus polluée
Personne n'osant plus même le contester
La France
Souvent première dans l'indécence
Championne du pulvérisateur
Et ce à toutes les heures
Notamment sur les vignes
80.000 tonnes par an
Tout un vin dégueulasse, charmant
Alors que les vignes
C'est trois pour cent de la surface agricole
Absorbant pourtant à elle seule
Trente cinq pour cent de ce tonnage
Vraiment, la sagesse est en cage
Et l'on mange de moins en moins bien
Surtout au restaurant, fi des fiches Michelin
Du trop salé, du trop sucré, du plat cuisiné
Il faut surtout manger moins, mais du bio de qualité
Sinon, du cancer par une alimentation empoisonnée
Certains méfaits, l'on peut encore dénoncer
Sans le risque certain de se faire assassiner
Par le service action des services secrets
Passant pour un suicide, si cela est bien fait
Fort de Noisy-le-Sec, en France
Seine-Saint-Denis, siège du service action, DGSE, une confidence !
Toutes les hiérarchies
Forcément, plus c'est haut, plus c'est pourri
Toute recherche de dominance y aboutit
Sport, justice, divertissement, art, politique, business, science, économie
Comme la famille FIFA
Du football, toute une mafia
Manipulant toutes les organisations
Truquant toutes les compétitions
Truands, gangsters, mafieux, politiques, businessmans
Femmes ou hommes, pas de sexuation pour les fans
Partage du pactole, pignon sur rue, jamais en panne
Mais tout du capital est une même manne
La vertu s'honorant dans le vomi
Postes-clefs, tuteurs et tutrices de toutes les vies
Le monde leur appartient
Se fréquentant tous et toutes, voilà les vrais parrains
Et même remplacés ou faussement partis
Ils sont comme clonés par les amis
Parfois, l'un est retourné
Pour une histoire d'impôts non payés
Pour s'en sortir, des amis, il doit espionner
Via Chuck Blazer, et le FBI n'est pas loin
Un micro caché enregistrant ce qui pourrait faire foin
De toutes façons, tous ces gens
Bénéficient de l'impunité, des intouchables, comme un serment
Le serment de l'impunité
L'impunité du serment
Voilà bien là, tout un fonctionnement
Propre évidemment à tout gouvernement
Avec la complicité de toute votante, de tout votant !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

 

Lire la suite

Sauve-qui-peut du gâchis

18 Février 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Vous savez, la question, c'est pas pourquoi les gens se suicident, c'est pourquoi l'on ne se suicide pas plus "

Robert Neuburger  ( psychiatre et psychothérapeute )

Alors
Que le tabou de la sexualité
En fait, de la stricte intimité
Effectivement
L'on demande rarement aux gens
Comment baisez-vous ?
De quelle tendance sexuelle êtes-vous ?
Alors que dans la nature
Rien n'est plus naturel que la bisexualité ou l'homosexualité
Des insectes aux mammifères, l'on ne peut que le constater
Grand dauphin, hyène, bonobo, mérou brun
Tout le vivant est bien coquin
Avec donc aussi de la transsexualité, de la transidentité
Pas forcément, donc, pour se reproduire
Mais pour le plaisir, mais pour le jouir
Certes, il faut assouvir l'instinct
L'instinct, cette mémoire de l'espèce
Pour des dames, regarder nichons et fesses
Moi, qui suis un hétérosexuel
Mais comme tout, c'est certainement culturel
Bien plus, je le crois, que pulsionnel
Néanmoins
C'est la société de l'asexualité
Quand des autres, nous sommes isolés
Ainsi, en France, cinq millions de personnes sont isolés
Et donc, de gré ou de force, dans l'asexualité !
La solitude dans la multitude
La multitude dans la solitude
Et puis
L'aliénation du travail
Surtout, hélas, le travail de l'aliénation
Le capital s'expertise de son aliénation
Internalisation, externalisation, soumission
Dans une permanente réorientation
Expérience obsolète, invalidation
De la narcissique transaction
Le capital, tout un langage, quasiment clinique
Pour de la construction identitaire
Ne pas compter les heures, idéologie du mériter son salaire
Tout salarié, toute salariée, le plus souvent est connecté
Joignable à tout moment, ne peut s'isoler
L'entreprise de l'identification
L'identification à l'entreprise
Et du corporatisme
Et donc du fascisme
Dans l'encéphale, dans le corps, comme une inscription !
Souvent, de l'effondrement professionnel
Plus encore que de l'épuisement professionnel
Mais la vraie origine du fameux burn-out
Qui met la légende knock-out
C'est l'aidance, car qui aide l'aidance ?
Et puis, pour se refaire une santé, c'est l'évidence
Cela ne peut se faire avec la bouffe industrielle, ô pestilence !
Le capital est un gâchis
Tout y est est incontestable vilenie
Validée par toute une propagande capitaliste qui abrutit
Malgré tout
Forcément, on ne le clame pas partout
Sans coopération, sans entraide, sans altruisme
Malgré tout
Le moteur des sociétés humaines fut le civisme
Et  avec la connaissance
Et adaptée à l'épanouissement humain, la science
Cela peut déboucher sur l'anarchisme
Mais pour la culture, c'est autre chose
Toujours la culture de la domination, jamais en pause
Ainsi
S'alarmer, ne pas s'alarmer
En France, au moins trois millions d'illettrés
Au moins
Des armes nuisibles, ils/elles, ne vont pas inventer
Encore en France
Trois cent têtes nucléaires
Quatre sous-marins nucléaires
Avec seize missiles balistiques
Contenant chacun six têtes
Là, c'est de la physique bien bête
Chaque tête correspondant à un Hiroshima
La belle science que voilà !
Tout étant lié et relié
Dans la merde, partout, un pied est posé
Revoilà notre bouffe industrielle
E900, additif de bouffe artificielle
Diméthylpolysiloxane, de la poubelle
Nanoparticule
Qui tous les jours nous accule
Cinq cent mille fois moins gros qu'un cheveu
Et bien mon vieux !
Il faudrait un vent solaire
Que les consciences éteintes, ce vent éclaire
Un million de kilomètre en une heure
Quelquefois, des millions de kilomètre en une heure
Grossesse d'une femme, grossesse d'une éruption solaire
D'une échographie diverse jusqu'au stellaire
Et s'il y avait un paradis
Cela serait assez proche de l'anarchie
Tout le monde égalitaire
Aucune compétition, aucune guerre
Aucune horreur publicitaire
Fin du salariat, fin du patronat, fin du prolétariat
Tout le monde affinitaire
Justement le contraire du tout totalitaire
Aucune police, aucune armée, aucune autorité
Aucun vol, aucun crime, dans le tout partagé
Aucune hiérarchie, toute sexualité respectée, aucune célébrité
Riches ou pauvres, aucun réel épanouissement avec le capital
Ou cela n'est que du bluff, du masque, du carnaval !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 


 

Lire la suite

La diversité clonée

14 Février 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" La matière dicte à l'espace comment se déformer. L'espace dicte à la matière comment se déplacer "

John Archibald Wheeler ( physicien ) Du livre " Le livre des univers " de John Barrow aux éditions Dunod

Du microbiote du pénis et du vagin
Feu ( 1523 - 1562 ) monsieur Gabriel Fallope, du génital, fut l'origine
Clitoris, vagin, et de la flore vaginale
Le pendant du microbiote intestinal
Finalement, rien ne rebute le capital
Qui peut tout récupérer sans mal
Il nous faut donc récupérer le capital
Et l'épilation intégrale
De la mode de l'épilation vaginale
Sécheresse, de l'infection fatale
Certes, c'est du plaisir labial
Mais un milliard d'infections vaginales
Dans le monde, chaque année, de l'erreur génitale
Quand un sujet toujours tabou
Devient tendance, l'on s'encanaille, c'est fou
Mais
Si tout le monde sexait selon ses envies et ses besoins
De sexualité, l'on parlerait justement moins
Pénis, vulve, vagin, braquemard, queue, tout y serait sain
Il y a une telle misère sexuelle
Encore plus criante dans le couple, où c'est qu'on baise ?
Sans que l'on me taise
Du couple standard, qui fornique, de moyenne
Une à deux fois par semaine
Et souvent, c'est par mois, quelle déveine !
Il faut réhabiliter toutes les odeurs
Contre tous les produits tueurs
L'odeur du vagin
Avant d'y faire un câlin
L'odeur du trou de balle
J'entends, pas ça, c'est sale
Mais, c'est quoi, le propre ou le sale ?
Tout s'apprenant dès la naissance
Sinon, tout rapport humain serait jugé d'indécence
C'est la plus secrète des évidences
Il faut apprendre le pot
Le pipi, le caca, refouler sa peau
Car, tout est licence
Dans la petite enfance
Nous sommes éduqués
Nous sommes dressés
Avec ées, simples femmes ou déesses
Selon les rites
Selon les mythes
Selon les époques
Selon les pays, les modes, tout en stock
Rien n'est naturel
Tout est donc de l'artificiel
Rien n'est de nature
Tout est de culture
Nos façons de voir et de faire
Tout notre savoir, tous nos repères !
Et tout se paye cher
Comme la célébrité qui use les nerfs
Dans tout son appareillage spectaculaire
Comme jadis, née en 1961, Nadia Comaneci
Fameuse gymnaste expropriée de sa jeune vie
Plus grande gymnaste de tous les temps
D'une gymnastique qui lui prit absolument tout son temps
Elle fut surtout instrumentalisée par des tyrans
Sous une surveillance roumaine de tous les instants
Et à sa faim, tout juste, mangeant
Puis, un jour, aux Etats-Unis, s'enfuyant
D'un procédé l'autre
Soi ou l'autre
Du symbolique, soulever sa jupe, baisser son froc
Dans la société où tout est équivoque
Dans la société au tout toc
Une prostitution ignorée qui nous moque
D'un renoncement l'autre, de soumission en soumission
Plus aucune réelle contestation
Elle a su se moderniser la réaction
En France, elle a le visage politique de Macron
Propre sur elle
Toutes les vieilleries révolutionnaires à la poubelle
La tyrannie, donc, sans démocratie directe, a de nombreux visages
L'on ne peut lui donner aucun âge
Elle est maîtresse du déguisement
Et beaucoup de gens tombent dedans
Mais plus nous sommes propres
Plus nous produisons de déchets, c'est du propre !
La perversité du système
Le système de la perversité
Le théorème du capital
Qui met tout à mal
Une tectonique des plaques
Les plaques de la tectonique
Europe/Asie
Maintenant un seul continent
L'Eurasie de l'économie
Fragments différents assemblés
Croûte continentale
Croûte océanique
Croûte économique
De la plaque continentale
Comme de toute plaque idéologique du capital
Douze plaques, ou plus, ou moins, du pléthorique
Il en va aussi
Du continent englouti, ou Zélandia
Comme de la théorie révolutionnaire, 1968, nous revoilà
Géopolitique, géographique, géologique
Une tectonique, c'est trois à six centimètres par an
Il s'en passe des choses dans l'asthénosphère
De la géologie, étranges enchères
Formation du granit primitif
Formation du cerveau primitif
Comme une symphonie de tout ce qui est
De tout ce qui a été, de tout ce qui sera, de tous les faits
A été, sera, est fait, dans tout effet !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite

L'empathie amputée

12 Février 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Oui, hélas, de plus en plus rares sont les soignants et les soignantes qui font leur travail avec humanité, avec empathie, et par conviction, la grande majorité pourrait aussi bien vendre des pommes de terre "

Tara Nikolitch et Fred

Oui, la seule conviction
C'est surtout le pognon
Surtout dans les grandes villes
Et Paris Île-de-France, cela n'est que de la bile
Certes, Paris, c'est bien pour la chirurgie
Pour la bouffe aussi
Mais pour tout le reste
Paris ou les grandes villes, c'est la sieste
Et l'on traite toute maladie
Finalement, par le plus grand mépris
Du soin infirmier à la kinésithérapie
Foutage de gueule
Votre carte vitale empruntée, l'on vous dégueule
En France
Il ne fait pas bon être malade ou handicapé
En Allemagne, déjà un peu plus d'humanité
La France
Est historiquement un pays de racistes et de fascistes, vous me direz !
Car c'est en France
Cela devrait être une évidence
Que la théorie raciale est née
Que la théorie fasciste fut pêchée
Mais attention
Tous les fascistes ne sont pas forcément des cons
Tous les cons ne sont pas forcément des fascistes
Mais les bons français et bonnes françaises
Des clones décérébrés, du capital, toujours à l'aise
Hélas, partout sont leurs braises
Surtout une engeance qui domine et qui mal baise
Et c'est par cette majorité
Et c'est par cette stupidité
Que notre espèce est finalement condamnée
Une sorte de mur de Kardashev
Surpopulation et industrialisation
Toute une contre-révolution
Pour que toute raison s'achève
Et à propos du racisme
Et à propos du fascisme
Fascisme pas toujours antisémite
Comme le fascisme espagnol ou italien, donc aussi sous le franquisme
Se méfier du mythe
En Espagne, les juifs séfarades, bien accueillis
Jusqu'en 1492, puis ils en furent expulsés, du paradoxe infini
Pour en 1931, le retour, la réintégration
Mais beaucoup de juifs et de juives furent de la réaction
Et il faut bien admettre, qu'au fond
Ce furent surtout les français et les allemands
Qui furent donc xénophobes, l'Histoire, en est l'évident !
Et donc, les séfarades
De l'Espagne, même teinture, même grade
Même cuisine, même nourriture
Toute une commune culture
La Shoah, cette catastrophe, en hébreu
De la technologie qui ne peut s'arrêter, c'est pas mieux
D'aujourd'hui, sorte de symbolique Shoah
C'est peut-être bien cela
De la vitesse, de la vitesse
Et toute communication humaine en détresse
Il faut tout faire vite
Plus le temps de se parler
Plus le temps de s'écouter
La vitesse, la vitesse, nouveau rite
De l'hyperloop
Et la relation que l'on loupe
Train supersonique
Communication supersonique
De l'innovation technologique
Pour une humanité de moins en moins empathique
Du transport à sustentation magnétique
Toute une proportionnalité
Qui n'est pas du théorème d'indécidabilité
Tout un crétinisme à grande vitesse au pouvoir
Cela commence à se voir
Et surtout à se faire savoir
Du véhicule connecté
Avec tout un environnement interconnecté !
Mais, de l'une à l'autre, chaque époque
Des monstruosités sans équivoque
Et voici, l'ère de la post-humanité
De toute une inhumanité technologisée
Déjà, autrefois
De tout, il était une fois
Des constructeurs automobiles
Contre les transports en commun, politique habile
Petit  petit
Cependant, il en fut  le plus souvent ainsi
Tout référent se perdant
Tout savoir-faire se perdant
Pourtant, il suffirait
Si toute la pauvreté s'unissait
Si les cosaques de l'anarchie revenaient
Prendre le monde d'assaut
Renverser tout son faux
Abolir toutes les insanités
Rendre au monde un peu d'humanité
Mais de génération en génération
Tout un conditionnement de lobotomisation
Toute une obsolescence de l'intelligence programmée
Avec des métiers exercés sans aucune passion
Avec des professions pratiquées sans aucune conviction
D'ailleurs
L'on peut dire que maintenant
Plus que des fascistes, réactionnaires sont la plupart des gens
Plus que bêtes et méchants
Les gens sont surtout indifférents
Et c'est après moi le déluge
Du comportement, la principale luge !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Inamissible inanité

8 Février 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

La pauvreté
C'est surtout de la dépendance
La maladie
C'est surtout de la dépendance
Et des autres, de l'indifférence
La société du marché
Le marché de la société
Un magasin des offrandes
Chacun chacune, pour vendre sa viande
L'argent 
Comme puissance de feu
Pour sur le marché, ce qui se fait de mieux
Pour les diverses bourgeoisies
Une bouffe un peu moins empoisonnée
Pour les diverses pauvretés
Une bouffe malsaine, des cancers diversifiés
Ni chance
Ni malchance
Mais de la loi des probabilités
L'économie, cynique, peut tout calculer
Des profits, des pertes, des dépenses
De l'autocritique, toute une dispense
Souriez, pour vous persuader
Souriez, pour vous conditionner !
Il y a des guerres visibles
Jadis, la guerre de Corée
Trois millions de personnes tuées, mais c'est oublié
Et ce en trois ans, aucune guerre n'est risible
Et par le jeu des alliances
Une possible guerre nucléaire, contre l'évidence
Corée du Sud, Corée du Nord
USA, Chine, Russie, pas au même port
Car
Il y a des bombes à fission dopée
De la cyberguerre et de la cybersécurité
Déjà
Des missiles intercontinentaux
Heureusement, s'immobilisant dans un étau
Mais voilà pourquoi
Des vols spatiaux, de la station orbitale
Bientôt, de l'hydrogène liquide, propulsion sidérale
Fuir un monde surpeuplé, sans foi ni loi
Où tout scélérat est un roi
Cependant
Rien que la plus proche sphère
Même pas la banlieue, en rapport à l'Univers
Proxima B, 4,2 années lumière
40.000 milliards de kilomètres
Pour comprendre, pas besoin d'être géomètre
Alors que la distance Terre/Lune, c'est 384.400 kilomètres !
Et puis
Cela est peu dit
Tout être humain revenant de l'espace
De son corps peut perdre la trace
Malgré toute une gymnastique
D'un gadget l'autre, de l'astronautique
Six pour cent de la masse osseuse perdue
Un tiers de la masse musculaire perdue
Pour rien que six mois en apesanteur
Même avec une population nouvelle
Moteur à plasma, dix fois plus vite, de la foudre irréelle
39 jours pour aller sur Mars, mais la survie toujours pas belle
Certes, des centrifugeuses, de la gravitation artificielle
Mais du danger permanent, de l'inhibition de l'action dans le ciel
Des radiations cosmiques
Déserter une planète où tout est devenu toxique
Ni début, ni fin, au tout cyclique
Comme les écoquartiers
Qui sont parfois construits sur des surfaces polluées
Donc, déserter, pour outre-espace, toutes les erreurs, recommencer
Nonobstant
Si tout avait été collectivisé
Mais dans la fraternité et la solidarité
Et tout est caserne sans la liberté
Seulement compterait notre planète
Faisant fi, à ce jour, des 3604 exoplanètes
Rien qu'en Amazonie, 250 langues différentes
Des dizaines de familles linguistiques, diversité effarante !
Mais
Le monde s'organise dans la fausse conscience
Dans une totale inconscience de la fausse conscience
Toutes les religions, toutes les idéologies, toutes les croyances
Cela passe à la télé, cela parade à la radio
Dans la plupart des journaux
Bientôt, déjà, ici, pas ailleurs, aucune zone habitable
Sur la planète Terre, tout infréquentable
Dans la même unité de temps
Qui peut s'arrêter à tout moment
Quarante mètres de diamètre, un télescope géant
La foudre aussi est maintenant réadaptée
L'hibernation un jour maîtrisée
Pourtant, dans nos villes
Quand l'économie est si vile
Des gens meurent de froid
Des gens meurent de faim
De la petite bourgeoisie toujours satisfaite
De la grande bourgeoisie qui fait la fête
De la moyenne bourgeoisie qui s'entête
Finalement, les rats vivent mieux que nous
Et à Paris, 1,6 à 1,7 rat par personne, c'est fou
3,800 millions de rats environ, des éboueurs naturels
Pas comme nous, dans le comportement, aucun fiel
Servant à éliminer neuf kilogrammes de déchets par an
Et ce par rat urbain, qui vit un an
Alors que l'industrie chimique, tuant
157.000 rats, un million de souris, tous les ans !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


 

Lire la suite

Hypoxie psychosomatique

4 Février 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

Certes
L'entraide
Fut le moteur de la vie
Diverses associations infinies
Comme l'association des bactéries
Comme l'association des molécules
Comme l'association des cellules
Association de cela ou de ceci
Sinon
Sur la planète Terre, aucune forme de vie
Feu ( 1842 - 1921 ) le savant anarchiste Pierre Kropotkine, l'avait dit
Donc, qu'on le veuille ou pas, tout est entraide
Croire le contraire, c'est vraiment raide
Mais
De l'entraide
L'on ne parle jamais
Mais
De la guerre l'on parle sans cesse
De la guerre mais aussi de la fesse
De la guerre, c'est tout le temps
De la fesse, c'est plus rare, finalement
De la guerre, nous sommes rassasiés
De la fesse, nous sommes, le plus souvent, privés !
C'est la guerre des images
Les images de la guerre
Une image, c'est un million de pixels
Comme de la vie artificielle
Pour de vrai, de la femme, nous préférons les mamelles
C'est finalement le monde scientifique
Qui a rendu tout frénétique
Et dans le monde
Il y a environ cent mille revues scientifiques
Dans la loi des grands nombres
Tout le monde sombre
Les sciences des données
Les données des sciences
De la variabilité induite
De la profusion non assimilable, prescrite
Or
Nous savons que nos cerveaux pensent
Mais
Nous ne savons pas exactement, ce que nos cerveaux pensent
L'humanité inhumanité
Devient une masse de données
Pour de l'incertaine prédictibilité
Algorithmes capables d'y travailler
Comme de l'apprentissage supervisé !
S'incarnant en contrôle social
Il fait feu de tout bois, le capital
Cependant
Qu'un neurone artificiel
Ne vaudra jamais un neurone naturel
Et pour en revenir aux publications scientifiques
Selon des terrains géographiques
Nouvelles pousses, Chine, Brésil, Russie
Partout, l'on veut contrôler tout ce qui vit
Certes
Face aux machines et pour certaines tâches
Pour l'espèce humaine, des sujets qui fâchent
Biométrie vocale
Identification faciale
Nous, pauvres êtres humains
Dans nos relations, si proches et si lointains
Malgré tout
Dans la reconnaissance des visages, identifier, nous pouvons
153 personnes, environ
Nous renvoyant à la tribu de jadis
Nous renvoyant au clan de jadis
Il faut quand même un temps d'adaptation
Dans une même ethnie différente
De la couleur de peau différente
Un biais de xénophénotype
Quand cela n'est pas son type
Cela dit
Dans le règne du vivant, tout se dissocie et tout s'associe
Une sorte de collectivisme, une sorte d'anarchie !
Le dernier niveau d'organisation
Contenant tous les autres, des poupées russes, l'interrogation
Mais, de nos jours, au niveau humain, tout s'organise dans la compétition
Toute recherche de dominance est pourtant une aberration
Comme les services secrets au service de l'aliénation
Agents spéciaux pour l'intimidation ou l'élimination
Ou bien une conjonction de l'intérêt
D'un même groupe conflictuel
Quand une personnalité doit rester à quai
De la nouvelle génération, arriviste et faussement rebelle
Une goutte de polonium 210 dans du thé
Feu ( 1929 - 2004 )  Yasser Arafat, comme cela, fut empoisonné
Paradoxalement, assassiné par les siens
De la rivalité dominante entre palestiniens
Tout est si proche, tout est si loin
Sous le règne du capital, tout semble si vain
Et pas besoin de prosopagnosie
Quand nous nageons dans l'indifférence infinie
Psychologiquement
C'est comme une hypoxie
C'est comme une hypothermie
Comme un oedème cérébral d'altitude
Mais là, tout un micmac dans l'attitude
Cest à zéro mètre
Et non à 3500 mètres
Le capital des hallucinations
Les hallucinations du capital, toute une sidération !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

Lire la suite

Paraphysique de l'agnosticisme et du pyrrhonisme

1 Février 2018 , Rédigé par Patrice Faubert

" Vous n'y appartenez pas cher professeur, réplique Mikhaïl, mais il est une catégorie de gens qui, s'ils ne croient pas, doivent au moins faire semblant de croire. Ce sont les tourmenteurs, les oppresseurs et les exploiteurs de l'humanité. Prêtres, monarques, hommes d'Etat, hommes de guerre, financiers publics et privés, fonctionnaires de toutes sortes, policiers, gendarmes, geôliers et bourreaux, monopolisateurs capitalistes, pressureurs, entrepreneurs et propriétaires, avocats, économistes, politiciens de tous bords, jusqu'au dernier vendeur d'épices, tous répéteront à l'unisson ces paroles de Voltaire " Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. " et je retourne la phrase de Voltaire, et je dis " Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître. "

Mikhaïl Bakounine ( 1814 - 1876 )  du livre " La princesse de Bakounine " de Lorenza Foschini  aux éditions Quai Voltaire

La définition de la machine
N'est pas vraiment câline
C'est l'entreprise qui la définit
Stupidité fonctionnelle c'est ainsi
Comme tout enregistrement acoustique
Avec partout de la voix robotique
Dans une sorte d'indifférence
Comblée de la fausse différence
Et si la nature
Enfante de la différence
La société, elle, en fait de l'inégalité
Puis, tout s'articulant dans des mots
Des mots qui pèsent lourds
Des mots qui pèsent légers
Tout mot est ainsi historien
Son parcours ne se fait pas en vain
Ainsi le mot bougnoule
Chez les racistes, cela roule
Le corvéable à merci sur les bateaux
Mot récupéré par le colonialisme si idiot
Tout mot a sa petite histoire
Cela donne beaucoup à voir
Le mot nègre, au dix-huitième siècle, esclave noir
Puis cela devint minorité visible
Pour scotomiser tout un racisme risible
Comme aussi d'appartenance différente
La bêtise est toujours violente
Il y a aussi des insultes racistes
Il y a aussi des insultes non racistes
Alors qu'il n'existe aucune race, mais simplement des populations différentes !
Un être humain
N'est ni noir, ni blanc, ni jaune, ni rouge
Un être humain
Est un être humain, qui sans cesse, bouge
Sa couleur de peau
Peut-être ceci ou cela, et après ?
Il faut vraiment le faire exprès !
Comme tout nationalisme
Avec son propre racisme
En Hollande
Du travail à la française
En France
Du travail d'arabe
Du racisme
Chaque pays avec ses propres braises
Racisme qui le dévore comme le crabe
Et je me souviens
En rapport à maintenant, j'étais un gamin
Il y a certes longtemps
C'est bien cela aussi l'écoulement du temps
Dans un bar à Amsterdam
Dans le quartier des dames
Sur un petit panneau
Et cela n'était pas un faux
" Interdit aux chiens et aux français "
Je vous le dis, cela fait son effet
Hélas
Cela aurait pu être dans n'importe quel pays
Tant qu'il y aura du pays
Tant qu'il y aura de la patrie !
Sans compter
Toutes les blagues sexistes ou racistes
C'est du cul ou de la race
Encore et toujours de la trace
Parfois
Il y a comme une éclaircie
Rare à voir dans une vie
Presque la légalisation du haschich dans tous les Etats-Unis
Comme un tour de l'acteur, prodigieux diable, feu  ( 1883 - 1951 ) Jules Berry
De l'effet thérapeutique à l'effet festif
En France, le conservateur y est encore rétif
Cannabusiness
Pour le capital, une nouvelle passe
Certes
Des effets médicaux incontestables
Petit à petit, le capital se met à table
Faire de l'argent le rend affable
Mais cela n'est pas de l'altruisme
C'est toujours là du capitalisme
Court-circuitage de tout un trafic illégal
Marché noir repris par le capital
Une image forte du spectaculaire intégré
Qui sait fabriquer du captieux éclairé
Foin de l'ex-URSS et de son spectaculaire concentré
Même sous sa fausse déstalinisation
Quand c'est le livre que l'on mettait en prison
Et non pas l'auteur
Qui de la doctrine n'était pas à l'heure
Comme pour feu ( 1906 - 1964 ) Vassili Grossman
Du livre ( 1962 ) " Vie et destin " déjà pyromane
Mais d'outre lieu, d'outre temps, même drame !
Et tout est devenu médiocre, c'est un fait
Les médecins ne sont plus ce qu'ils étaient
Jamais le même diagnostic, selon qui c'est
C'est le serment d'hypocrite
De vraiment soigner, l'on évite
C'est toujours l'argent, première motivation, qui lévite
Et tout un personnel soignant
De plus en plus incompétent
Fort heureusement, toujours des exceptions
Avec des personnes qui aiment ce qu'elles font
Il faut fuir comme la peste, toute généralisation
Puis encore, le corps humain, si méconnu
Du tissu conjonctif, fibroblaste, cela réclame son dû
Dans tout le corps, les fascias
Comme des faisceaux de combat
Une sorte d'édit de Thessalonique
380 après l'inventé Jésus, les chrétiens frénétiques
Persécutant tout ce qui bouge
Comme sous feu Franco, le noir et rouge
Vivre est devenu un salaire de la peur
C'est de l'insécure à toute heure
Mais il en a toujours été ainsi
Et toujours ainsi, à moins que n'advienne l'anarchie
1840, Proudhon, anarchiste, 1866, Bakounine, anarchie
Surtout pour la pauvreté
Surtout pour la précarité
Une façon aussi de s'en débarrasser
Comme un camp de concentration invisible
Comme un camp d'extermination invisible
Toute une fausse conscience
Qui domine et soumet le monde
De toutes les hiérarchies, c'est l'évidence
De toute organisation humaine, l'infernale cadence !
Mais
Veuillez me croire
Tout est déjà arrivé
Mais
Veuillez me croire
Sur l'échelle du temps
Tout arrive et tout arrivera
Dans l'illusoire espace-temps
Mais
Veuillez me croire
Tout ou presque est captieux
Tout ou presque est fallacieux
Nos moins, nos plus, nos mieux
Mais
Veuillez me croire
Personne n'est moins
Personne n'est plus
Personne n'est mieux
Mais
Veuillez me croire
Personne n'est mieux que personne
C'est là, la grande escroquerie qui bastonne
Mais
Veuillez me croire
Tu te crois mieux loti que moi
Je me crois mieux loti que toi
Voilà bien ce qui fait tout roi
Et tout roi est l'esclave de ses sujets, ma foi
Mais
Veuillez me croire
Déjà, nous ne sommes plus
Déjà, nous n'avons jamais été
Petit à petit, l'Univers va s'évaporer
Mais peut-être d'un Univers l'autre, du bébé
Mais
Veuillez me croire
Tout individu est indéfinissable, il faut le croire !

" L'unique fois où Mikhaïl perdit la tête pour une femme, ce fut pour Antonia, si différente par sa naissance et son intelligence de celles qu'il avait fréquentées au cours de sa vie. A ses yeux, la différence d'âge importait peu. Sa maturité à lui et sa jeunesse à elle simplifièrent même les choses. Les années extrêmement difficiles passées en prison l'avaient changé. A cinquante ans, il aimait d'un amour sincère et passionné une jeune fille de dix-huit ans : " Mon coeur saigne pour toi, lui écrivait-il. Nuit et jour, je rêve de toi. Dès que tu m'auras rejoint, nous partirons pour l'Italie. Ne crains rien, mon coeur, tu auras une femme de chambre et il y aura suffisamment pour vivre. Seulement, viens !"

La princesse de Bakounine de Lorenza Foschini aux éditions Quai Voltaire

 

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite