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Les visiteurs du soir

31 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Que serais-je
Dans vingt ans ?
Qui étais-je
Il y a vingt ans ?
Qui suis-je
Tout à fait maintenant ?
Qui étais-je
Tout à fait hier ?
Qui sommes-nous ?
Qui êtes-vous ?
Des visiteurs
Viennent nous voir
Ce sont les visiteurs du soir
Si je pouvais le savoir
Si je pouvais le prévoir
Déjà d'hier
Je ne me souviens plus
Mais je le sais, je buvais de la bière
Jusqu'à la complète mue
Je me croise
Sur le chemin du passé
Je me toise
Sans pouvoir m'identifier
Tant de vies
Sont en moi
D'hier, de demain, d'aujourd'hui
Qui mettent mes sens en émoi
Sans cesse, c'est bien étrange
Mais tout ce qui change, me mange
Ainsi, ce moment me fait abstème
Pour qu'une douce Eve m'aime
Des visiteurs
Viennent nous voir
Ce sont les visiteurs du soir
Et quand je dis je
Je pourrais dire nous
Et quand nous disons nous
Nous pourrions dire je

Patrice Faubert ( 2002 ) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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Le décolleté sublimé

31 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Son décolleté était plongeant
Devinant deux beaux seins
Aussi pleins que charmants
J'étais encore enfant, vilain garnement
A l'affût des formes féminines
Et de toutes leurs mines
C'était en Suisse, d'expression française
Elle était blonde et ressemblait à Gervaise
C'était une colonie de vacances
Pour freluquets en pleine mouvance
Et comme j'étais petit
Pour mon âge
Elle crut bien sage
De me laver, sans parcimonie
Et c'est alors
Que mon vit
Grandit, grandit
Et ce sans aucun effort
Et comme une fée dévouée
De ses mains, elle offrit à mon trésor
De son tourment, de le délivrer
Tout en se penchant
Comme une coquine forcenée
Et ainsi me dévoilant
Deux pointes marrons, bien entêtées
Ce fut une toilette
Délicieusement fignolée
Tout mon corps fut en fête
Et je pus prendre congé, enfin apaisé
Sublimés sont les souvenirs
Qui jamais, ne vont aux oubliettes
Et nous sustentent d'agréables soupirs
Et toujours des seins qui allaitent

Patrice Faubert (1973) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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La gratuité universelle

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Prévoir plusieurs coups à l'avance ? A quoi bon ? Moi, je n'en prévois qu'un seul, mais le bon !"

José Raùl Capablanca ( 1888-1942 ) champion du monde des échecs, de 1921 à 1927

Et voici, que l'on oublie
Cette étrange épidémie
Un taux de suicide
De la culpabilité des homicides
De la guerre d'Irak et d'Afghanistan
8000 par an, 23 par jour, chez les vétérans
C'est comme le grand bond
En avant, de 1958 à 1961, en Chine
Réaction en chaîne de cette grande famine
36 millions de morts et de mortes
Mais, faut pas le dire, oh non !
Mao, était le vassal de Staline
Et sa politique ne fut pas câline !
C'est la richesse
Qu'il faut partager
Et non pas
Celui qui ne travaille pas
Ne mange pas
Comme pour les fascistes
Comme pour les stalinistes
Comme pour les gauchistes
Et même pas pour les capitalistes !
Tous les systèmes politiques
Sont des monstruosités frénétiques
Tous leurs chefs
Sont des cinglés
Ce sont des réactionnaires
Ce sont des psychopathes tortionnaires
Il faudrait pouvoir s'en débarrasser
Avant qu'ils ne puissent ravager
Mais tous leurs forfaits
Avec le temps, s'effacent
Ce sont eux qui écrivent l'Histoire
Par leurs historiens et historiennes, qu'ils font boire
Stalinistes, fascistes, gauchistes, capitalistes
Partout, sur la Terre, on peut les voir
De leurs guerres, aux soldats éventrés, amputés
Traumatisés, lobotomisés, falsifiés
Le maoïsme fut une abomination
Pour le communisme et pour la civilisation
Pour l'humanité
Ce fut une pierre tombale
Pour la civilisation
Ce fut une contrefaçon
Comme les fausses gratuités
Des transports publics en France
Pour les gens sans la finance
Mais seulement dans sa région, et donc, gens assignés à résidence
La vraie gratuité pour voyager
Pour tous les sans, de la pauvreté
En France et dans tous les pays
C'est partout dans le monde, et non simplement, là ou ici
Le pauvre qui voyage un peu
Doit payer les transports
Hors de chez lui, c'est pas mieux
Sinon, le policier contrôleur, lui jette un sort
Nous voulons les transports publics
En toute gratuité, même pour l'Amérique
Pour chaque être humain de la Terre
C'est du simple bon sens civique !
Et au moins
Dans un premier temps
Et pas de loin en loin
Pour toutes les précaires et tous les indigents
Et même pour tous les gens !
Mais l'infâme tyrannie
De l'extrême gauche du capital
A l'extrême droite du capital
Professe les effets d'annonce, ô gabegie
Aux fausses promesses, toujours banales
Allocations sociales au rabais
Papiers à remplir, toujours mauvais
Droit à ceci
A condition de tout cela
Tout est fait
Pour nous décourager, voilà !
Le monde est une administration
Avec ses fonctionnaires de la mesquinerie
Surtout si l'on habite une petite ville
Où tout avantage social, se défile !
De ce côté, l'on est mieux loti
A Paris, que dans une ville, riquiqui !
Là, où il n'y a rien
Vous n'avez le droit à rien !
La domination fragmente et argumente
Ses injustices, tous ses vices
Pour une division qui augmente
La force de tous ses caprices
Partout, les gens sont divisés
Les individus contre les individus
Les organisations contre les organisations
Les partis contre les partis
Cela est flagrant, dans nos manifestations
Où sans hypocrisie, s'épanouirait la foire aux gnons !
Personne n'aime personne
Même si faussement, l'amour sonne
Les commerciaux de l'humanitaire
Sont tout, sauf des révolutionnaires
Aussi, le capitalisme reconnaît leur utilité
Et souvent, les promeut, de ceci ou cela, chevaliers
Aucune charité, le monde, ne peut transformer
C'est une farce à l'égalité déguisée
Et de la gloire, plus encore, pour certaines célébrités
Si tout le monde, partout
Voulait vraiment la paix
L'égalité, la fraternité, la liberté, cela serait !
Mais nous aimons donner et prendre des coups
Et puis
Nous ressemblons à nos ennemis
Et puis
Les humains naissent dans le même nid
C'est l'apprentissage de la violence
C'est l'apprentissage de la suffisance
C'est l'apprentissage de l'indifférence
Qui sont les trois mamelles, de l'ignorance
Et c'est en permanence
Que nous sommes irradiés, par cette composante
Elle s'affiche chez elle, dans toutes les obédiences
Personne ne pense la même chose
C'est ce qui fait toutes les guerres
Et ce dans toutes les sphères
Surtout dans les coulisses, ailleurs, on prend des poses !
La compétition nous nourrit
C'est notre quotidien, notre bol de riz
Aussi, en vain, nous cherchons des amis
Car pour paraphraser, feu le lettriste psychogéographe ( 1933-1998 ) Ivan Chtcheglov
Je suis d'un autre pays
Et en vérité, tout est dit !
Pour ne pas participer
A toutes nos mesquineries
Il fut un temps, pourtant
Oh ! il y a bien longtemps
Où les sociétés furent matrilinéaires
Certes, l'on connaissait forcément la mère
Mais jamais ou rarement, le père des enfants
Le charme des sociétés égalitaires
La rêverie des sociétés sans l'esprit militaire
Oui, il y eut des sociétés
D'un type libertaire
Sur Terre, il y a plusieurs milliers d'années
Feu ( 1921-1994 ) Marija Gimbutas
En des travaux qui fouillent les crevasses
De la phallocratie, et honneur à la gynocratie
Jamais, à l'école, on ne le dit
Mais tout, ne fut pas toujours, mépris
Il y eut sur Terre, mais oui
A une certaine époque, un peu d'anarchie
Car, il n'y a aucune frontière, en géographie naturelle
Comme feu ( 1830-1905 ) Elisée Reclus
Nous le fit comprendre, d'une écriture si belle
Mais la propriété matérialisa la géographie artificielle
Et alors, tout fut perdu !

Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du viol

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

"Seul l'écrivain sans public peut se permettre le luxe d'être sincère. Il ne s'adresse à personne; tout au plus à soi-même. "

E.M. Cioran (1911-1995) "Le mauvais démiurge"

Et même si le gène
FOXP2 est le bagage
Pour le langage
C'est néanmoins, la culture, qui le mène
Et puis les chiffres
Ne font que nous égarer
Quand bêtement, nous voulons comparer
Car tout différemment, est organisé
Entre l'homme et le chimpanzé
Cela n'est pas un code génétique
A 99 pour cent identique
Mais plutôt, 40 millions
De mutations, 20 millions
Pour l'homme et 20 millions
Pour le chimpanzé, et donc tout nombre
Est à toute vérité, une ombre!
Un pour cent, c'est peu
20 millions, c'est énorme, c'est pas le même feu
Toute comparaison est ainsi truqueuse
Quand on veut la réalité malheureuse
Certes, il faut hypnotiser le public
En maniant des numérations à la trique
Quand la science se veut féerique
Ce qui à la connaissance, n'est jamais bénéfique!
Partout, s'affiche la réification
D'êtres humains déboussolés, solitaires
Où tout le monde, toujours, se perd
Aucune rencontre réelle n'est possible
Quand le cerveau grille un fusible
Non, cette société n'est pas marrante
Car pour y vivre, il faut être sycophante!
Et à Krapina, en Croatie, ailleurs aussi
Le préhistorien nous le dit
D'après certains vestiges
Qui nous donnent le vertige
Anthropophage, aurait été, l'homme de Néandertal
Mais le prouver, avec certitude, reste le graal !
Et puis après ?
De nos jours, nous mangeons de la viande animale
Et cela serait un moindre mal ?
Et ce, sans rite funéraire
Et ce, sans rite alimentaire
Comme la crise du dipsomane
Une sorte de culte kleptomane
Manger n'importe quel animal
C'est être une sorte de cannibale
Car l'animal humain est un animal
Car l'animal non-humain est un animal
Et la vie c'est la vie
Elle n'est d'aucune hiérarchie
Même si, avec le temps, elle se complexifie !
Tous les jours, en 2012, dans le monde
Et années du passé, et années du futur, mais, d'une même fronde
Et par milliers, et par milliers, infernale ronde
En France et donc ailleurs, sans aucune cour
Des femmes sont violées
Leurs sexes sont forcés
Et à jamais traumatisés
Leurs esprits sont faussés
Et à jamais rancuniers
Chaque jour
200 viols en France
Chaque année, dans le monde
Au moins, un million de viols, c'est la transe !
Et peu de plaintes sont déposées
Seulement une minorité est donc classée!
Et c'est le plus souvent
Un familier ou un proche
C'est encore plus moche
Mais la prison
N'est jamais la solution
Car la prison
Est toujours une régression
Ce qu'il faut
Et ce dès l'enfance
C'est une nouvelle éducation
Pour éradiquer toute future violence
Et accoucher un monde nouveau, et bon !
La misère sexuelle
Du mâle, dans l'odieux, peut s'exprimer
Car à la sexualité, on coupe les ailes
De plus en plus
Tout se fait, sans amitié
De plus en plus
Tout se fait, sans amour
Les consciences sont violées
Les sexes sont marchandisés
Le viol est global
Le viol est général
Tout est lié, en ce domaine
Comme en toutes choses
Et tant que la raison, restera vaine
Rien ne sentira la rose !
Rien n'est jamais inventé
Tout a toujours existé
Comme les kamikazes japonais, pas si déments
Simplement, il n'y avait plus de carburant !
De génération en génération
Troisième chimpanzé, nous ne faisons qu'imiter
Déjà, les magistrats français
Qui en 1894, aux interdits, se gargarisaient
Pour avec des bouts de corps
De fameux guillotinés anarchistes, propagandistes par le fait
Se faire de beaux objets
C'était l'époque sans équivoque
De feu l'anarchiste (1874-1894) Léon-Jules Léauthier
Contre un ministre serbe, à l'attentat raté
Rien n'est d'aujourd'hui
Tout est d'hier, jamais, on ne le dit
Comme les restaurants du coeur
De feu (1855-1929) Caroline Rémy ou Séverine, pleine d'ardeur
Avec l'asile de la presse
En 1890-1891, c'était mieux que la messe
Pour que les gueux puissent s'abriter
Pour que les miséreux puissent manger
On les appelait alors, les " sans-feux "
Où la malchance sociale, se pressait, à qui mieux mieux
Sous tous les régimes
Quand des réactionnaires manifestent
La répression est inexistante, ou minime
Forcément, car est réactionnaire, tout régime
Comme en novembre 2012, en France
Quand les droites conservatrices et religieuses, de la finance
Font des démonstrations, contre le mariage homosexuel
Et agressent physiquement des féministes, ô belles femelles !
Dans tous les pays
C'est le même processus
Les réactionnaires sont en consensus
Les sadiques et les masochistes, ils les sucent !
Mais souvent, comme en France, à l'UMP
Leurs cadres sont souvent en rivalité
Crétins, mafieux, refoulés, c'est leur majorité !
Mais après tout
Cela n'est que de la politique
Le monde des horreurs et du fric
Tout y est pourri, tout y est fou
Comme moi
Il ne faut jamais voter
Comme moi
Avec rien, il ne faut se marier
Dans nos sociétés
Si profondément réactionnaires
Tous les arts sont réactionnaires
Dans nos sociétés
Si obstinément retardataires
Nos amours, nos amitiés, sont des chimères
C'est le règne
De la pensée séparée
C'est le règne
De la pensée fragmentée
Voilà pourquoi
Les viols du corps
Voilà pourquoi
Les viols de l'esprit
Tout sur Terre, respire cette alchimie
Chaque être humain
Est rempli de prétention
Malgré une répugnante surpopulation
Partout
Nous voyons nos doubles
Partout
Nous voyons nos triples
Ce que nous aurions pu être
Et que nous ne sommes pas
Et que nous sommes, malgré tout, sans le paraître
Ce sont nos pulsions
Qui nous pensent
Ce sont nos pulsions
Qui nous dansent
C'est le cerveau reptilien
Toujours le plus malin
C'est le cerveau reptilien
Qui nous vient
De très très loin
La réflexion sur quelque chose
Est l'opposé de la réaction à quelque chose
La réaction à quelque chose
Engendre toutes sortes de viols
Enfante toutes sortes de guerre
C'est la pulsion qui s'affole
Et ainsi, beaucoup d'idées, sont fausses
Parfaitement admises, et personne ne s'en gausse !

Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien

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Multivers ( 2 )

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Nous voyageons
Dans l'énergie noire
Un copain zéro, non amer
Avec cent vingt deux zéros derrière
Quelques zéros de plus
Et tout est différent, sans bonus
Quelques zéros de moins
Et de toutes les choses, c'est la fin
Nous voyageons
Dans nos mémoires
De cette énergie, si infiniment légère
Nous sommes morts
Tant de fois
Sur tant et tant de mondes
Nous vivons
Toujours quand nous mourons
Nous mourons
Toujours quand nous vivons
Ce sont nos mondes
Parallèles
Ce sont nos mondes
Qui nous appellent
Toutes les possibilités
Se concrétisent
Toutes les beautés
Comme les grossièretés
C'est la poésie
De la rigueur mathématique
C'est le miroir quantique
Qui lui envoie sa réplique
Dans certains mondes
Nous sommes vieux
Dans certains mondes
Nous sommes jeunes
Dans la plupart
Nous n'existons pas
Dans la plupart
Nous sommes à naître
Le multivers
Est rempli d'univers
Comme l'univers
Est rempli de galaxies
Chaque niveau d'organisation
Du multivers est une valise
Qui peut s'ouvrir ou se fermer
Comme un métro bondé
De toutes les virtualités
La philosophie quantique
A toutes les religions, donne la colique
Plus besoin d'aucun dieu
La philosophie quantique, c'est beaucoup mieux !
Cela n'est pas plus farfelu
Au contraire, que n'importe laquelle théorie idéologique
La théorie quantique
A un beau cul
Les sévérités théologiques
Un jour, personne n'en voudra plus !
Et puis
Ne jamais naître
Et puis
Ne jamais mourir
Tout en étant toujours mort
Tout en étant toujours vivant
Le philosophe quantiste supplantera le curé
Le philosophe quantiste remplacera le psychanalyste
Idéologies, religions, tout sera périmé
Et la philosophie quantiste vient à peine d'arriver...

Patrice Faubert ( 2012 ) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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Paraphysique des enfants du paradis

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Les enfants du paradis
C'est le public, qu'aimait feu ( 1900 - 1977 ) Jacques Prévert
Tout y sonne vrai, c'est sa magie
C'est le monde des êtres lunaires
Et même, tout y est
En dessous de la réalité
C'est un fait !
Puisqu'en effet
Feu (1796 - 1846) Jean-Gaspard-Baptiste Deburau
Dit Baptiste, avait tué
Un voyou, qui osa à sa femme, pour l'insulter
A son procès, il parla si bien
Lui éternel faux muet
Qu'il fut tout bonnement acquitté
Il fut le plus grand
Mime de son temps
Feu (1800 - 1876) Frédérick Lemaître
Lui aussi, fut le plus grand
Acteur de son temps, un géant
L'idole de feu (1802 - 1885 ) Victor Hugo
De feu ( 1802 - 1870 ) Alexandre Dumas père, de feu ( 1811 - 1872 ) Théophile Gautier
Et qui en 1848, à Paris, sympathisa avec les ouvriers
Sur scène, il faisait la pluie
Comme il inventait le soleil
Personne n'avait son pareil
Car ce n'était pas une pièce
De théâtre, qu'on allait voir, c'était lui !
Et puis , voilà le fameux bandit
Qui époustoufla les diverses bourgeoisies
Feu (1803 -1836) Pierre François Lacenaire, homme de poésie
Grand voleur, et piètre assassin
Maître de sa réclame
Pour ne pas mourir en vain
A son procès, on l'acclame
Au grand dépit, de feu Avril, et d'autres coquins
Si lamentables complices, et experts de la lame
Et même si ces personnages sont légendaires
Dont le romantisme peut plaire aux révolutionnaires comme aux réactionnaires
Ne se sont jamais rencontrés, avec certitude
Comme dans le film, qui avec cela, prend des latitudes
Sans aucun doute, ils se connaissaient
Au moins de nom, c'est forcément vrai !
Et ainsi, toute cette alchimie
Grands acteurs, grandes actrices, personnages sortis d'un roman
Font que la réalité et la fiction se mélangent
Comme le fait, que c'est feu (1900 - 1972) Robert Le Vigan
Qui devait jouer le marchand d'habits
Mais pour des faits de collaboration
Il partit avec feu ( 1894 - 1961) L.F. Céline dans sa destination
Et oui, ce film, moi
Je l'ai vu une trentaine de fois
D'ailleurs, en 1995, la bourgeoisie cinématographique
L'a dit, plus grand film de tous les temps, à titre honorifique
Et cette fois, on peut être éventuellement d'accord !
De toutes façons, les bourgeoisies récupèrent tout
Nous le savons bien, et alors ?
Pour cela, ne pas le dire, serait être fou !
En vérité, les enfants du paradis
C'est toujours nous autres, les petites gens
Qui rêvent aux jours meilleurs, à l'anarchie
Il y a aussi le réactionnaire, au peuple, si malfaisant
Et si propre à chaque temps
Voici pourquoi, il faut lire
Les mémoires de feu Pierre François Lacenaire
Qui savait que tout allait mal finir
Pour sa tête tranchée, en plein air
De toutes choses, les bourgeoisies font des spectacles
Et le plus souvent, cela nous tacle !
Le précis de récupération, livre maudit
De feu (1947 - 2010) Jaime Semprun, pavé dans la mare
En son temps, et considéré comme une tare
Serait une banalité à réactualiser, aujourd'hui
En nos jours robotisés
Car la récupération est institutionnalisée
Par des réseaux, elle est cooptée
Et on ne sait plus, qui récupère qui
Et on ne sait plus, qui récupère quoi
C'est comme une grande mayonnaise
Où tous les pouvoirs sont à l'aise
Intellectuels, artistes, mercenaires du capital
Fabriqués industriellement, et aussi de façon artisanale
Mais de nos jours maudits
Nos chers enfants du paradis
Voteraient pour la droite populiste
Et à fusiller, nous mettraient sur des listes
Nous autres, les marginaux
Nous autres, les pas normaux
Nous autres, les en-dehors
Nous autres, les d'aucun bord
Les enfants du paradis
Ne vont pas voir les enfants du paradis
Les bourgeoisies aiment s'encanailler
Et de ce film, peuvent raffoler
Les bourgeoisies éclairées, votent
A la gauche du capital
Les enfants du paradis, retournés, votent
A la droite du capital
La misère ne rend pas intelligent
La misère cela n'est pas marrant
La misère c'est extrêmement violent
La misère c'est complètement dégradant
Toutes les tyrannies adorent la misère
C'est le lit commun, le ciment de la famille réactionnaire
La misère
Il y en a temps
La misère
Se disperse comme le vent
Voilà pourquoi, le fascisme est populaire
Qui sait partager toutes les misères
Et puis le fascisme n'est pas intellectuel
Il flatte la force physique, tout ce qui est manuel
Ainsi, le 29 septembre 1902, feu ( 1840 - 1902 ) Emile Zola
Mourut asphyxié, avec sa femme Alexandrine, mais voilà
La piste criminelle, ne fut jamais évoquée
Et la cause de mort accidentelle, fut privilégiée
Pourtant, feu ( 1874 - 1928 ) Henri Buronfosse, militant nationaliste
Utilisa ses talents, de ramoneur fumiste
Car en France, à cette époque, paradaient les antisémites et les nationalistes
Et même, si comme le dit
Jacques l'indompté, l'indomptable, de Nantes, un ami
Organisations antisémites, organisations patriotiques
Le vivier de toutes les droites historiques
C'est en France qu'on l'expérimentait
Les pratiques du futur, car cela plaît
Et même, si comme le dit
Jacques l'indompté, l'indomptable, de Nantes, un ami
De tous les fascismes, la France
N'a pas hélas, le monopole, c'est l'évidence !

Patrice Faubert ( 2012 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'allaitement

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Elle donne le sein
A son bambin
Fasciné par cette scène
Qui à l'enfant enlève la peine
Je suis stupéfait, immobilisé
De cette tétée, je suis hypnotisé
Je voudrais être
Son lait qui coule
Je voudrais être
Sa robe qui la moule
Elle m'aperçoit, me propose d'en profiter
Je ne sais que dire, par timidité
Elle croise haut les cuisses
Et dans mes yeux, s'allume le vice
Tu es bien bête, dit son regard
Qui s'allume comme un faire-part
Finalement, je finis par me sauver
Et je n'en retire aucune fierté
C'était il y a plus de quinze ans
Je n'étais alors qu'un enfant
Et si je pouvais retourner
Dans ce moment, ce souvenir du passé
Ce sein offert pour ma bouche
Sans aucune hésitation, j'y prendrais couche
Après tout, toute femme a deux nichons
Et je pourrais dire à son bébé, et bien, partageons !
Je ne veux aucunement voler ta mère
Mais, simplement m'abreuver dans sa rivière
Qui coule, dans cette période, été comme hiver
Tout le monde a sa madeleine de Proust
Celle qui ne dit jamais, ouste !
L'on peut sans cesse y voyager
L'on peut aussi, souvent, l'arranger
Comme une bête atteinte de la rage
Jamais, elle n'est en cage
Mais le souvenir
Est souvent sauvage
C'est comme un lourd bagage
Pour s'en débarrasser, à tous les vents
Il faut le laisser, pour d'autres gens
Car rien n'est plus apaisant
Qu'un sein en bouche, toujours charmant

Patrice Faubert ( 1976 ) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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Paraphysique de l'hologramme 1

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Notre univers technologique en expansion nous emporte de plus en plus loin d'une existence simplement humaine, cependant que l'extension de la cité disperse des constructions fragmentaires détachées du centre, laissant les individus plus séparés sans doute et plus désespérément solitaires qu'ils ne furent à aucune autre époque de l'histoire."

Lewis Mumford (1895 - 1990)

Les amitiés sont électroniques
Les relations sont informatiques
Les amours sont hypothétiques
C'est le royaume technologique
Les effets appliqués de la mécanique quantique
C'est l'isolement communicatif
C'est l'égoïsme participatif
Les thuriféraires de la technologie
Nous isolent, nous mettent au coin
Avec la technologie, nous nous croyons malins
Comme les guerres
Produisent de l'égalité
Les héritages sont les mères
De toutes les sociétés de l'inégalité
La relation humaine n'est plus
La relation humaine, cela pue !
C'est la communication aliénée, indirecte, catatonique
C'est le temps de l'échange informatique
Il suffit d'un petit clic
Plus besoin des autres
Du superficiel, nous sommes les nouveaux apôtres
L'être humain ressemble aux machines
Les machines ressemblent à l'être humain
Bientôt, tout cela, ne fera plus qu'un
Un accouplement, sans besoin de rien
Plus aucune solidarité
La technologie, comme seule amitié
Et un jour, l'aliénation sera téléportée
Tout ce qu'un gouvernement
Fait, à une période de l'histoire
Toujours se reprend
Et c'est la répétition habillée, de la même foire
Ainsi, cent mesures adoptées sous feu le maréchal Pétain
Sont encore, hier, aujourd'hui, comme demain
Comme en 1941, la fête des mères
Ou encore en octobre 1941, la médecine du travail
Ou aussi, en 1940, la retraite à 60 ans, pas épouvantail
Ainsi, toutes les époques se mélangent
Toutes les politiques les mangent
Comme le panneau de sens interdit
En vigueur dans l'Allemagne nazie
Tout est ancien, qui fait le beau
Avec de la technique, cela paraît nouveau !
La technologie nous isole
Les rapports humains se désolent
Pour communiquer, nous avons des prothèses
Qui mettent les tyrans à l'aise
Pour nous façonner dans leur glaise
Ceci, sans être aucunement cynique
Ainsi, que l'univers soit holographique
Avec des hologrammes quantiques
Dont nous serions l'épiphénomène informatique
Information circulante, information circulée, c'est la panique !
Gigantesque mélasse aux impulsions électroniques
Dans le niveau d'organisation
De la matière, comme des populations
Malgré cela, les pauvres ont froid l'hiver
Les riches, l'été, s'aèrent
Les belles femmes vont avec la richesse
Les autres vont à la messe
Les femmes fracassées vont avec la pauvreté
Les belles bourgeoises, bien habillées
Aux hommes riches ou célèbres, sont la chasse gardée
Pour qu'enfin, les hommes vivent
Il faut détruire les archives !
Pour qu'enfin, les femmes vivent
Il faut brûler les archives !
L'anabolisme et le catabolisme
Sont les deux mamelles
De l'équilibre du métabolisme
D'une société où tout est fiel
C'est un match de boxe
Les coups sont interdits, rosses
Il faut être un sportif
Et ne pas en sortir
Rester dans son compartiment, à sa place
Il faut être un artiste
Et toujours en convenir
Pour prendre sa classe
Il faut être quelque chose
Pour toujours se définir
Et ainsi, appartenir à une classe
C'est le train du réductionnisme
L'on ne peut s'évader de ce mimétisme
Ainsi tous nos jugements
Sont réducteurs
Ainsi tous nos avis
Sont menteurs
Et pourtant, nous ne nous prenons
Pas, pour de la gnognotte
A l'orgueil, nous nous parfumons
Comme des jolies cocottes
Cependant, tout être humain
Est tout à fait incunable
Même si tout autre, lui est commun
Et lui est tout à fait semblable
Ce ne sont pas des desiderata
Non, car le voici, le voilà
C'est de feu David Bohm, l'holomouvement
Tout ce que je suis
Les autres auraient pu l'être
Tout ce que les autres sont
J'aurais pu l'être
L'animal humain
Imagine des théories
L'animal humain
Fait ainsi son théâtre
L'animal humain
A l'envi, se mire bellâtre
C'est toujours la guerre mondiale
Par petits pays interposés
C'est toujours la boucherie, qui fait mal
Mais il ne faut pas y penser !
Tous les communautarismes forcément opposés
Sont des nationalismes déguisés qui veulent s'éliminer
Sa religion, ses moeurs, l'on veut nous imposer
Dans tous les pays
C'est pourtant un grand mélange
Nonobstant, il faudra bien que l'on s'arrange
Pour éviter des guerres civiles
D'un nouveau style
Dont tous les fils se mélangent
Se croire différent des autres
De toutes les guerres, font les apôtres
Sur Terre, entre les humains, c'est partout la guerre
Et l'on voudrait se répandre dans l'univers ?
C'est le mauvais regard, d'un hologramme
C'est le trou noir, la singularité, qui irradie son programme
C'est le cerveau de Karl H.Pribram
A des éternités, nous sommes l'holomouvement
Ou le tout et le rien
Sont un seul et même moment
Où là, seulement, peut s'épanouir l'humain
Comme en physique, Alain Aspect, le grand physicien
Mais il ne faut plus aucune étiquette
Il ne faut plus aucune politique
Il ne faut plus aucune frontière
A tous et toutes, notre planète Terre, est notre mère
Pour qu'enfin, sur notre Terre, apparaisse la vie
Pour que la grande mutation globale, se fasse, dans nos esprits

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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Engramme

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Engramme
Toutes les dames
Engramme
Tous les drames
Engramme
Toutes les minorités
Engramme
Toutes les majorités
Engramme
D'une chanson
Engramme
D'un rêve
Engramme
Nous te chevauchons
Engramme
Nous sommes ta sève
Engramme
Nous sommes tes rires
Engramme
Nous sommes tes larmes

Patrice Faubert (1971) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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La vie artificielle

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

La confrontation des ignorances
Le partage des incompétences
C'est ce qui fait les prophètes
C'est le lit des provocations policières, les plus bêtes
Comme l'affaire Sacco et Vanzetti (1920), fut instrumentalisée
Par la gauche américaine, qui sut l'utiliser
De même, l'affaire Julien Coupat et Yldune Lévy (2008), fut fabriquée
Par la police française de Sarkozy, c'est prouvé !
Il faut du temps pour établir l'innocence
Persécutée, par une instrumentalisation de grande violence
J'avais dit très clairement, en son temps, avec insistance
Dans une série de Pat dit l'invité sur " hiway.fr ", le complot policier
Dont le couple Coupat-Lévy était prisonnier
Tous les faits divers ou sociaux
Peuvent être instrumentalisés par les services spéciaux
De tous les pouvoirs en place
Qui en utilisent les traces
Et n'importe qui peut devenir
Un coupable idéal, à bien tenir !
Mais si je sympathise avec l'anarchie
Je ne suis d'aucun parti
Je ne suis d'aucune idéologie
De ce fait, personne ne me lit
C'est justement ce qui permet le dit
Je suis une sorte d'insignifiance
Ce qui me protège de toutes les vengeances
Un vaurien, qui met son grain de sel
Là où il le peut, de quoi il se mêle ?
Si vous saviez
Comme je suis impécunieux
Envers moi, vous n'auriez
Plus aucun air envieux
Nos sociétés sont toutes militaires
Nos sociétés sont toutes policières
Toutes nos actions sont militarisées
Toutes nos pensées sont programmées
Rien ne change jamais vraiment
Le principe reste le même, c'est toujours comme avant !
Il faut calmer les populations
Avec des boucs émissaires
Pour cacher les vilaines affaires
Et ainsi ne plus y porter aucune attention
Les Clinton, Strauss-Kahn, Delarue, Amstrong
Qui sur le ring, attendent le gong
Ce sont des serviteurs de l'Etat
Grâce à eux, on évite le vrai débat
C'est toujours le coup de piolet
Qui bien sûr, cache toute la forêt !
A une seule personne n'incombe pas la corruption
Elle est à la vie spectaculaire, toute une organisation
Dans le sport, la politique,la radio, le cinéma, la télévision
C'est une seule et même mafia
De réseaux qui se côtoient, pouah !
Et qui parfois divorcent, parfois se marient
Selon leurs intérêts, cela pleure ou cela rit
La vie spectaculaire est réactionnaire
La vie sociale est révolutionnaire
Ainsi la méthode de fracturation hydraulique
Pour exploiter les gaz et huiles de schiste
Est la même que le fonctionnement psychologique
Elle fait partie d'une même liste
Et si nous sommes pour ceci
Nous sommes forcément pour cela aussi
C'est une grille de codification et donc d'interprétation
Do, ré, mi, fa,sol, la, si, do
Qui nous impose son tempo
En toutes choses, tous les jours, elle est là !
Nous en sommes les plaies et les couteaux
Nous en sommes les victimes et les bourreaux
Au fond, rien n'est laid, rien n'est beau
Tout se contente d'être, pris au lasso
Peut-être ailleurs, dans le multivers
Des rapports esthétiques, sans aucune domination
Des échanges fusionnels, pour toute communication
La conscience humaine est un ver de terre
Qui se boit, comme du poison, dans un verre
Tout est un présent perpétuel, sur la planète Terre
Ainsi, plus de passé, plus de futur, rien que de l'éphémère
Mais dans la vie artificielle du spectaculaire
Jamais l'on ne vit, jamais l'on ne meurt
Jamais l'on ne voit le ciel, il est toujours couvert
La loi de l'économie devenue folle
Fait fi, des lois de la physique et de son école
Tout ce qui est médiocre a du succès
Dans la pensée soumise, et pour ses valets
C'est une soumission durable, verte et renouvelable
Elle prendra toutes les couleurs, c'est probable
Il faut toujours dire non, ne pas se laisser faire
S'opposer, résister, gueuler, faire le contestataire
Tant pour les choses de l'administration
Qu'en politique, dont nous prenons tous les horions
Le mensonge
De la société spectaculaire marchande techno-industrielle
S'affiche partout, et surtout dans nos poubelles
L'action paraphysique, est la plus belle
Comme celle d'éclat, contre le gâchis climatique
De l'avion, par Pierre-Emmanuel Neurohr
Au geste politique, pur comme l'or
Se jetant, devant l'avion apocalyptique
Mais, à présent, il est en prison
Comme un vulgaire larron
A la vérité, nous coupons les ailes
Nous lui trouvons trop de fiel
L'espèce humaine n'est pas intelligente
L'espèce humaine n'est même pas marrante
L'espèce humaine va disparaître
La gueule ouverte, d'autres vont apparaître
Et pourtant, pendant des milliers d'années
Des écrits, et encore des écrits
Des dits, et encore des dits
Des faits, et encore des faits
La grande histoire de la supercherie
Nulle part, sur Terre, aucune démocratie
Partout, en dictature, elle est travestie
C'est seulement, de plus de subtilité, que la dictature nazie
Le suffrage universel est le suffrage de toutes les bourgeoisies
Car les bourgeoisies en sont les juges et les parties
Et c'est toujours une minorité, qui élit
Jamais, elle n'est calculée, l'on en fait fi
Il faut un président, pour les bourgeoisies
Les gens et le monde, sont leur chose
A leurs images, ils veulent tout morose

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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