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Morlocks et coquillards

4 Avril 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Ils viennent du futur
Ils viennent du passé
Les morlocks au regard dur
Les coquillards de la vénalité
C'est la panique de la pauvreté
Parfois en bandes organisées
Ils peuvent violer ou tuer
Souvent sous l'emprise de l'alcool
Rampement de violence qui décolle
Leurs espérances sont molles
A leurs semelles, une véritable colle
L'exacerbation de la concupiscence
Querellés sont tous leurs sens
Comme le riche luxurieux
Aux plaisirs si vaniteux
Morlocks et coquillards
Que l'on peut recycler
Pour la loi, faire régner
Quand l'eau de l'histoire est troublée
Et où pour quelques sous
Et à des gens ciblés, ils vont tordre le coup !
Ils n'ont pas vraiment de bord politique
C'est la survie, la bouée du fric
Qui leur donne à boire
Qui leur fait tout croire
Qui leur donne de l'argent
Devient leur sergent
Mais, toutes les couches sociales
Sont touchées, c'est la guerre économique, le capital
Richesse de la pauvreté
Pauvreté de la richesse
Morlocks et coquillards
Les yeux sont sans éclat
Le moral est à plat
Partout, l'on se bat !
Et le monde
Se morlockise
Et le monde
Se coquillardise
Où tout est absolument violent
Où tout est absolument aberrant
Partout, des coquillards et des morlocks
Mouvance prête à tout, pour la moindre breloque
Sujet où l'individu est peu disert
Même après le dessert
Pourtant, tout s'obsède, par l'argent, par le cul
Tripalium et prostibulum
Déjà au quinzième siècle
Les libidineux ecclésiastiques
Qui n'en pouvaient plus, de la trique
De la fréquentation des bordels
Vingt pour cent, allaient aux belles
Faire sortir l'énergie sexuelle
Pour un peu moins, de peste émotionnelle
La jalousie
C'est la peste émotionnelle
La frustration
C'est la peste émotionnelle
La violence
C'est la peste émotionnelle
De tous les refoulements accumulés
Une bombe prête à exploser
De l'énergie sexuelle sublimée
Les rapports humains
Sont morlocks
Les rapports humains
Sont coquillards
Et tout le monde mouchard
C'est le premier qui tire
Pas besoin de savoir lire
C'est le premier qui frappe
Pour vous donner des claques
Tout est symbolique
Dans ce monde, totalement schizophrénique
Toujours faire quelque chose
Toujours être quelque chose
Toujours prendre des poses
Sans jamais la moindre pause
Nous nous faisons la guerre
Nous nous jetons des pierres
Le monde est morlock
Le monde est coquillard
Le monde débloque
Le monde est froussard
L'anxiété avec raison
N'est pas de l'anxiété
L'anxiété sans raison
Est de l'anxiété
L'inquiétude avec raison
N'est pas de l'inquiétude
L'inquiétude sans raison
Est de l'inquiétude
Et tout est comme cela
Mais nous disons, c'est la vie, et voilà !
L'activité sportive ne fait pas maigrir
Sauf la marche athlétique, sans faillir
Bientôt l'homme synthétique
Mémoire absolue, oreille absolue, robotique
Né tout fait, éternellement vingt ans
Dangereux, imprévisible, affectivement
Bientôt la femme synthétique
De l'amour informatique
De l'amitié informatique
Tout sortira des usines
Comme des voitures en série
Comme un cul qui chie
Et tous et toutes, la même mine !
Ici, là, en Chine
Le marché en sera envahi
A toutes les bourses, bises câlines
Pour cette misère infinie !
Déjà, les humains ressemblent aux machines
Déjà, les machines ressemblent aux humains
Mais, il y a la vidéosurveillance
Par la novlangue, rebaptisée vidéoprotection
La folie sécuritaire, et sa malfaisance
Qui partout sévit et punit, avec sa décoration !
What Makes Our Lives So Fragmented ?
L'être humain n'est ni mauvais, ni bon
Mais il est possédé, par la société, et son organisation
Et toutes ses fausses représentations
Comme le spécialiste
Qui ne connait bien, que sa liste
Et qui a oublié tout le reste
Dans les poches trouées, de sa veste
Notre vision globale
Est toujours très très restreinte
Elle n'est que feinte
C'est du supermarché, c'est du commercial !
Le voyageur imprudent
C'est une révolution psychologique
Et non pas technique
Comme dans le fameux roman
De feu (1911-1985) René Barjavel
De (1943) " Le voyageur imprudent "
Qui dans l'imaginaire, fait des étincelles
La révolution psychologique
Est sans véhicule, sans appareil
Sans aucune prothèse technologique
Pour se déplacer, à travers toutes les époques
Vivre tous les possibles, sans aucun toc
Coquillards et morlocks
Ne sont pas toujours pauvres
Parfois, ils sont dans le fard
L'enfance est une invention sociale
L'adolescence est une construction sociale
La vieillesse est une sécurité sociale
La création des compartiments économiques
Le fonctionnement politique est une clinique
La vie est une conduite à risque
Morlocks et coquillards
De la paupérisation
Morlocks et coquillards
Des beaux habits de la corruption

Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Poules, poulettes, gloussèttes

3 Avril 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Il y a la poule glousse
Pas forcément rousse
Elle est pleine de la plume
Qu'à mon nez, son odeur hume

Elle a la jupe ample ou serrée
Dont le porte-jarretelles est deviné
La combinaison fait son frisson
Avec les bas coutures et les talons

Il y a la poulette
Qui cherche la brindille, pour faire son nid
Elle est naïve, un peu bête
A sa tête, le bellâtre lui rit

Elle aspire à devenir glousse
Pas pressée de faire la course
Car avec sa jolie frimousse
A son passage, le mâle tousse

Il y a la gloussètte
Qui hors de la poussette
Et encore, aux joues, l'air minette
Qui à la féminité s'apprête

La poule glousse est en disparition
La poulette ne fait plus ses dévotions
La gloussètte est en apparition
Demain la nouvelle génération

Patrice Faubert (1982) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'an 01

1 Avril 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Peccamineux n'est pas l'acte sexuel
Mais la morale a toujours des ailes
Incompétence et obsolescence
Sont une identique violence
Du fascisme de tous les jours
A tous les visages, fait sa cour
La médecine est une catin
La pharmacie est son soutien
Tout est vite fait, mal fait
A la louche, au forfait
C'est la gloire du méfait
Les gens ne savent plus travailler
Tout est si compliqué, dans le prêt à jeter !
Et même à la télévision
La catastrophe est affichée
Maintenant, que nos assiettes sont droguées
Par une alimentation industrialisée
Par une nourriture empoisonnée
Acceptée par une surpopulation
A la soumission alcoolisée
Du fascisme de la pauvreté industrialisée
Du fascisme toujours obèse, jamais complexé
Les hommes et les femmes se droguent
Les structures de l'aliénation se renforcent
Des maladies mentales, ce qui fait une force
Pauvres ou riches
Sont sur le même bateau
Qui, de toutes parts, prend l'eau
Certes, pas dans les mêmes couchettes
Certes, pas dans les mêmes couettes
Mais tout le monde s'en fiche !
C'est dit, c'est répété, c'est imité
Pour dans cette voie, toujours mieux continuer
Ainsi, même la domination
Se plaint des effets
Sans voir les causes, de la désolation
Comme en France, cinquante kilos de sucre mauvais
Par an et par personne, banalité de toute addiction
Le fascisme libéral
Se nourrit de toutes les pauvretés
Toutes les pauvretés
Sont les aliments du fascisme libéral !

Surpopulation de l'industrialisation
Un jour, faire des enfants, sera interdit
Sauf, si petit à petit, s'effectue une consciente régulation !
Le capitalisme
C'est des scandales pleins les poches
Les gens
Trouvent cela très moche
Du moment que rien ne change
Faut pas que les capitaux, cela dérange !
Comme l'amiante qui n'est qu'une pierre
Mais pour cent mille personnes, c'est la mort, c'est l'enfer
Et tant pis pour le mésothéliome, ce cancer
Et de l'oxygène qui ne passe plus, privé d'air !
Dans une société où tout est profit
Elle ne vaut rien, la vie !
L'économie, c'est la guerre
Avec tous ses criminels
Tous aussi réactionnaires
Politiciens, ingénieurs, techniciens, industriels
Qui organisent les convois de la mort
Comme n'importe quel sport
De la torture économique, jamais on ne sort !
Le temps aliéné ne peut se rattraper
La catastrophe écologique ne peut se rattraper
Moi qui suis un fossile vivant
Des années 1970, déjà l'ancien temps
Le parloir informatique qui existe maintenant
Et je pus voir sur un écran
Arnaud, un jeune ami
Me saluer avec chaleur, du Chili !
C'était chez Pierre, avec Jacques, deux bons amis
La résistance à l'ordre établi
De tous les âges, et qui s'affranchit !
Mais physiquement, plus l'on vieillit
Et plus les jeunes nous apparaissent jeunes
Même s'il s'agit du regard culturel
Qui n'est jamais naturel
Tout pourrait très bien
Se mélanger, sans des cultures, le frein
Les affinités peuvent
N'avoir aucun âge
Et les lois s'en émeuvent
Aussi, les rencontres sont mises en cage !
D'une catégorie à l'autre, comme la rage
Et au fond
Les idées sont là, pour nous séparer
Et au fond
La guerre, c'est la propriété
La propriété sexuelle
La propriété culturelle
La propriété artistique
La propriété idéologique
La propriété scientifique
La propriété religieuse
La propriété technologique
La propriété industrielle
La monogamie, c'est la guerre
Le livre, c'est la guerre
La peinture, c'est la guerre
Une idée, c'est la guerre
Une découverte, c'est la guerre
Une image pieuse, c'est la guerre
Un ordinateur, c'est la guerre
Une usine, c'est la guerre
Chaque être humain est en guerre
Sa chapelle, son clan, sa tribu, sa famille, sa classe
Son corporatisme de l'identité qui glace
Où ce qu'il croit être sa race
Partout l'être humain
Pourrait être chez lui
Cela seul, n'est pas l'utopie
Partout l'être humain
Pourrait aller avec qui lui plaît
Toutes les femmes, tous les hommes, sans forfait
L'argent, c'est la guerre, tout serait donc gratuit
Avec l'argent du viol, qui de toute réelle attraction, fait fi
L'être humain est à naître
Pour ne plus paraître, mais simplement être
L'extrême gauche du capital
Est ainsi indispensable au capital
Plus encore, c'est pas banal
Que l'extrême droite du capital
Le capital est un os
Tous ses chiens, sont aussi rosses !
Les vies aliénées par la politique
Sont la politique des vies aliénées
Tout se construit, sur l'aliéné, ainsi
Et nos cerveaux aussi !

Industrialisation de la surpopulation
Il nous faut être en déconstruction
Car, presque sur tout, nous nous trompons !
Aux certitudes et aux habitudes, nous nous droguons
Aux conformismes, aux routines, nous militons
La politique, c'est toujours le capital
Qui est le capital de la politique
Avec toutes les fausses critiques
Qui sont au capital, sa clinique !
François Hollande (né en 1954),
Marine Le Pen (née en1968)
Cécile Duflot (née en 1975)
Jean-François Copé (né en 1964)
Nadine Morano (née en 1963)
Et tant d'autres, du passé, à venir, des mêmes tics
Clones interchangeables dans le flic
Ont des copies, dans tous les autres pays, avec ou sans fric
En vérité, c'est le même cirque
Du même restaurant, la même clique !
Qui veut être le chef ?
Le doigt, celui qui ose lever
Est folie à enfermer
Est folie qui peut contaminer !

Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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